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Soutien à la jeunesse : 81 projets associatifs décrochent le financement public

La jeunesse algérienne peut compter sur un soutien renforcé de l’État. Le ministère de la Jeunesse a annoncé de la sélection de 81 projets associatifs qui bénéficieront du programme gouvernemental de financement pour l’exercice 2025. Cette décision, fruit d’un processus de sélection rigoureux mené via la plateforme numérique « Charaka », témoigne de l’engagement des pouvoirs publics à dynamiser l’écosystème associatif juvénile et à encourager l’innovation sociale portée par les organisations de la société civile.

Sur les 128 projets déposés par les associations inscrites sur la plateforme, 81 ont franchi avec succès les critères de sélection établis par les instances d’évaluation ministérielles, précise dans ce sens un communiqué du ministère de la Jeunesse. Il convient de noter que 5.570 associations sont actuellement inscrites sur la plateforme « Charaka ».

L’annonce de ces résultats par le ministère de la Jeunesse s’inscrit explicitement dans le cadre de sa stratégie visant à « consacrer la transparence et le professionnalisme » et à « renforcer la complémentarité avec les composantes de la société civile juvénile », selon les termes du communiqué. La concrétisation de ce programme se matérialisera prochainement puisque « la signature des conventions de financement des projets retenus interviendra dans les prochains jours », précise le communiqué officiel. Parallèlement, « les associations dont la candidature a été acceptée bénéficieront d’une session de formation sur le mode de gestion de la convention de financement du projet associatif ». Comme l’indique le communiqué, « les associations dont les projets n’ont pas été retenus bénéficieront, quant à elles, de sessions de formation visant à renforcer leurs capacités en matière d’élaboration de projets associatifs ». La diversité thématique des projets retenus illustre la richesse des préoccupations associatives. Selon le ministère de la Jeunesse, les domaines couverts incluent « la citoyenneté et la participation des jeunes à la vie publique », « la protection des jeunes des fléaux et l’insertion des jeunes », « les aptitudes et compétences sociales et numériques des jeunes », « l’innovation technologique et l’entrepreneuriat », « les nouveaux médias (numériques) et la création d’un contenu pertinent » et « le tourisme historique, sportif et de loisirs ».  La plateforme numérique « Charaka » constitue l’épine dorsale de ce dispositif, facilitant « l’interaction avec les associations, renforçant l’approche participative et assurant un suivi rigoureux de toutes les étapes (inscription, participation et mise en œuvre des projets) ». La gouvernance de ce programme repose sur deux instances spécialisées créées spécifiquement à cet effet. Une commission centrale, regroupant « des représentants des différentes directions centrales concernées », a été établie au niveau du ministère pour superviser l’ensemble de l’opération. Parallèlement, un comité technique spécialisé, composé « d’enseignants et de spécialistes dans la gestion des projets associatifs », a été chargé d’étudier et d’évaluer les projets selon des critères « objectifs et transparents répondant aux exigences d’efficacité et d’impact ». Ce programme de financement s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation du rôle de la société civile juvénile dans le développement national. Cette approche participative constitue un levier important pour l’engagement citoyen des jeunes et le renforcement du lien social dans la société algérienne contemporaine.

Chokri Hafed

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