Le Parlement réaffirme son soutien indéfectible au projet présidentiel
Les présidents des deux chambres du Parlement ont donné le ton d’une fin de mandature volontariste lors de l’ouverture lundi de la session ordinaire 2025-2026, réaffirmant leur accompagnement du programme de réformes du président de la République Abdelmadjid Tebboune dans un contexte régional et international particulièrement tendu. Brahim Boughali et Azouz Nasri ont conjugué bilan positif de quatre années législatives et détermination à relever les défis actuels, promettant de « laisser une autre empreinte » avant l’échéance électorale.
Le président de l’Assemblée populaire nationale a d’emblée fixé le cadre de cette ultime session en déclarant que « bien que notre parcours arrive à son terme, nous continuerons à exercer nos missions durant ce qui reste de la législature avec autant de détermination et de persévérance tout comme au début ». L’accompagnement du programme présidentiel constitue le fil conducteur de cette session finale. Nasri a ainsi réaffirmé que le Conseil de la nation « restera toujours soutenant le président de la République dans son programme ambitieux et son projet riche, appuyant le changement qu’il a tracé et mis en œuvre, qui est véritablement un grand projet national de renaissance dont le citoyen récolte les fruits jour après jour, dans tous les secteurs et à travers toutes les régions de notre patrie bien-aimée ». Le bilan de la 9e législature dressé par Boughali met en avant « les lois fondamentales adoptées par le Parlement, concernant les domaines de la gouvernance, de l’économie et de l’éducation, ainsi que le volet social ». Il a qualifié cette période de « phase charnière sur la voie des réalisations », durant laquelle l’Assemblée a joué « un rôle clé dans l’accompagnement des réformes profondes engagées par le président de la République » à travers l’examen de projets de lois « liés notamment à l’amélioration du cadre de vie du citoyen et à la préservation de sa dignité, tout en réaffirmant l’autorité de l’État ». Cette session s’annonce « dense dans son activité parlementaire et riche dans son contenu politique » selon Nasri, qui en fait une « session de consolidation juridique, parlementaire et de contrôle » dans le contexte des échéances électorales à venir. Le président du Conseil de la nation a souligné que les mécanismes constitutionnels relatifs à la moralisation de la vie publique et à l’intégrité du processus électoral constituent « la plus grande garantie de l’intégrité, de la transparence et de la crédibilité du processus électoral ». Les défis régionaux et internationaux occupent une place centrale dans les préoccupations parlementaires. Boughali a insisté sur la nécessité de « resserrer les rangs, renforcer notre front intérieur, raffermir notre unité nationale et consolider les liens de cohésion entre les forces nationales ». Face à ce « contexte régional et international effréné », il prône la dynamisation de la diplomatie parlementaire comme « instrument d’appui à la diplomatie nationale, basée sur les principes constants de l’Algérie en matière de paix, de non-alignement et de respect de la légalité internationale ». Face aux « guets-apens misérables et aux plans vils qui visent l’Algérie dans ses symboles, sa réputation ou la souveraineté de sa décision », Nasri appelle à « l’union et la solidarité des efforts de tous pour renforcer la cohésion nationale, unir les rangs et préserver le front intérieur ». Il sollicite notamment « les acteurs influents de l’opinion publique, en particulier les médias et les diverses composantes de la société civile » pour leur rôle de sensibilisation aux enjeux de cette période cruciale.
Hocine F.