Actualité

Les nouveaux ministres prennent leurs fonctions : Des feuilles de route ambitieuses face aux défis sectoriels

Plusieurs nouveaux ministres ont officiellement pris leurs fonctions lundi suite au remaniement opéré par le président Tebboune, affichant d’emblée leurs priorités stratégiques dans des secteurs clés de l’économie nationale. Mettant l’accent sur la transformation numérique, la transition énergétique et la stabilité sociale, ces responsables ont esquissé des programmes d’action volontaristes pour leurs départements respectifs. Zohir Bouamama, nouveau ministre de la Communication, a fixé le cap d’une transformation profonde du paysage médiatique national. « Il faut que tout le monde soit à la hauteur des défis qui nous sont imposés en tant que grand pays », a-t-il déclaré, soulignant que l’Algérie possède « une expérience médiatique riche qui mérite d’être préservée, réformée et développée ». Sa feuille de route privilégie « la réorganisation du secteur pour le rendre plus efficace » en intégrant les transformations imposées par la transition numérique et en « rattrapant certains dysfonctionnements ». Ancien conseiller présidentiel chargé des affaires politiques et des relations avec la société civile, Bouamama apporte une vision politique à un secteur en pleine mutation. Dans le domaine énergétique, Mourad Adjal s’est engagé à « relever le défi de l’élimination de toutes les formes de dépendance économique dans le secteur », particulièrement concernant l’acquisition d’équipements énergétiques. Le nouveau ministre de l’Énergie et des Énergies renouvelables a identifié trois priorités majeures : garantir la sécurité énergétique, développer les grands projets et accompagner les transformations mondiales vers les énergies propres. « L’accès aux marchés étrangers demeure parmi les priorités stratégiques dans un avenir proche », a-t-il précisé, appelant les cadres du secteur à « plus d’innovation » pour transformer les défis en opportunités profitables au pays.

Amal Abdelllatif, première femme à diriger le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, a défini son secteur comme « un levier de stabilité sociale » et « un moteur de diversification économique ». Cette ancienne directrice générale des Impôts, forte de son expérience dans l’administration fiscale depuis 1999, entend s’appuyer sur sa connaissance approfondie des mécanismes économiques pour stabiliser le marché national. Son parcours, de simple inspectrice à directrice des contentieux puis directrice générale, témoigne d’une progression fondée sur l’expertise technique. Abdelkader Djellaoui, qui reprend les Travaux publics et Infrastructures de base, mise sur son expérience de wali dans plusieurs wilayas pour relever des « missions et défis » qu’il qualifie de considérables. « Grâce aux efforts de l’ensemble des cadres du secteur, nous relèverons le défi pour atteindre les objectifs escomptés », a-t-il affirmé, soulignant l’importance stratégique d’un secteur comportant de nombreux projets d’investissement destinés à « accompagner la dynamique économique prometteuse que connaît le pays ». Ce diplômé de l’École polytechnique d’Alger apporte une expertise technique et administrative éprouvée. Yacine El-Mahdi Oualid, qui passe de la Formation professionnelle à l’Agriculture, au Développement rural et à la Pêche, s’est fixé pour objectif « la modernisation de ce secteur stratégique pour le rendre plus attractif pour la catégorie des jeunes ». Son approche vise à transformer l’agriculture en « fierté pour tous ses membres » – cadres, partenaires économiques et acteurs de la sécurité alimentaire.  Ces nominations interviennent dans un contexte économique nécessitant des réformes structurelles rapides. Les défis sont multiples : transition énergétique, transformation numérique des médias, stabilisation des marchés, modernisation agricole et maintien de la paix sociale.

Chokri Hafed

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *