En marge de l’AG de l’ONU : Ahmed Attaf signe l’accord sur la biodiversité marine
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a signé samedi au siège des Nations unies « l’Accord relatif à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer concernant la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » (BBNJ). Pour rappel, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », le chef de la diplomatie algérienne étant arrivé samedi à New York pour prendre part au travaux de la 80e session de l’Assemblée générale (AG) des Nations Unies, placée sous le thème évocateur « Mieux ensemble: plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». La cérémonie de signature s’est déroulée « en présence de la Secrétaire générale adjointe aux affaires légales et Conseillère juridique des Nations unies, Mme Elinor Hammarskjold », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cet accord revêt une importance capitale car il vise à « renforcer la protection de la biodiversité en haute mer et à en assurer une utilisation durable et rationnelle au profit de l’humanité tout entière », positionnant l’Algérie parmi les nations engagées dans la préservation des océans mondiaux face aux défis environnementaux contemporains.
L’agenda diplomatique d’Ahmed Attaf à New York s’annonce particulièrement chargé puisqu’il « représentera l’Algérie au débat général de l’AG, prévu du 23 au 30 septembre 2025 et prendra part à plusieurs réunions de haut niveau au Conseil de sécurité onusien ». Parmi ces rencontres cruciales figure « la session de débat programmée à la demande de l’Algérie et de nombre de pays islamiques sur la question palestinienne ». Le ministre participera également à « la réunion convoquée par la République de Corée, qui assure la présidence du Conseil de sécurité durant le mois de septembre, sur l’intelligence artificielle et ses implications pour la paix et la sécurité internationales », illustrant la volonté algérienne de s’impliquer dans les débats technologiques d’avant-garde. La dimension multilatérale de cette mission diplomatique se révèle dans la participation d’Ahmed Attaf aux « réunions programmées dans le cadre des groupes géopolitiques auxquels appartient notre pays, à l’instar de la Ligue des États arabes, de l’Union africaine (UA), de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), du Mouvement des non-alignés ainsi que du G77+Chine ». L’intensité de cette mission se mesure également aux « nombreuses rencontres bilatérales avec ses homologues de pays frères, amis et partenaires de l’Algérie, ainsi qu’avec plusieurs responsables des Nations Unies et d’autres organisations internationales » que conduira le chef de la diplomatie algérienne.
R.N.