Culture

17e Fibda : 16 pays au rendez-vous, l’Egypte à l’honneur

Le 17e Festival international de la bande dessinée d’Alger s’annonce comme un rendez-vous incontournable du neuvième art. Du 1er au 5 octobre prochain, l’Esplanade de Riadh El-Feth accueillera cette édition exceptionnelle avec l’Egypte en vedette, ont annoncé lundi les organisateurs lors d’un point de presse animé par le commissaire du festival, Salim Brahimi.

Cette édition 2025 arbore fièrement le thème « Edition des enfants », témoignant d’une volonté affirmée de séduire le jeune public et de transmettre la passion du neuvième art aux nouvelles générations. L’événement promet « diverses activités et animations à l’Esplanade de Riadh El-Feth à Alger, en plus des expositions des créations des artistes participants », comme l’a précisé le commissaire lors de sa présentation officielle. Aux côtés de l’Egypte, pays mis à l’honneur « avec plusieurs auteurs », la programmation accueille des délégations venues d’horizons variés : « l’Espagne, les Etats-Unis d’Amérique, le Canada, le Japon, la Palestine, la Tunisie, le Liban, le Mexique, le Cameroun ou encore la Slovénie participent à ce 17e Fibda ». Cette mosaïque culturelle offrira aux visiteurs une plongée dans l’univers graphique mondial, avec une attention particulière portée au manga japonais.

L’expérience proposée aux festivaliers se veut immersive et pédagogique. « Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir les œuvres de BD et le manga japonais, à travers des expositions et ateliers encadrés par des professionnels de différentes nationalités. » La programmation scientifique n’est pas en reste avec « des conférences sur, entre autres thèmes, la bande dessinée algérienne, la BD pour enfant, et le métier de scénariste ». Ces rencontres permettront d’approfondir la réflexion autour des enjeux créatifs et éditoriaux du secteur. L’animation culturelle constitue un autre pilier fort de cette édition qui « prévoit, d’autre part, des animations culturelles au niveau des espaces des pays participants comme les Etats-Unis et l’Espagne ». Fidèle à sa vocation familiale, le festival déploie « des espaces ludiques (gaming) et des ateliers pédagogiques, destinés aux enfants et aux adolescents », selon les précisions des organisateurs. Cette dimension interactive répond parfaitement à l’esprit de l’édition 2025, centrée sur la transmission et l’éveil artistique des plus jeunes.

La programmation artistique culmine avec des moments spectaculaires puisque « des concours et des performances en live sont au programme avec un concert d’un groupe de musique de Slovénie programmé en clôture de cette édition à l’Esplanade de Riadh El-Feth ».

L’accès reste « libre pour les étudiants de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts (Esba) et ses annexes ainsi que les personnes aux besoins spécifiques », alors que les billets pour le public seront cédés à un tarif adulte fixé à 400 dinars et un prix enfant à 200 dinars seulement.

Depuis sa création en 2008 « sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts », le Fibda s’est imposé comme un rendez-vous incontournable qui « vise à encourager le 9e art algérien à travers la promotion des travaux de ses artistes et créateurs ». Cette 17e édition confirme cette ambition en offrant une vitrine internationale aux talents locaux tout en nourrissant l’inspiration des créateurs algériens au contact de leurs homologues étrangers. M.S.

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