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UGTA : “le dialogue social est le rempart de la nation”

Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Ammar Takdjout, a plaidé, mercredi depuis Oran, pour un renforcement du dialogue social et des passerelles de confiance entre l’administration et les travailleurs, lors de la quatrième rencontre nationale des cadres syndicaux du secteur de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville. Face à une salle comble au Village méditerranéen, le leader syndical a exhorté à “ancrer la culture du dialogue avec le partenaire social”, insistant sur le fait que “le dialogue social et les liens de confiance entre l’administration et les travailleurs constituent un moyen essentiel de protection de la nation”. Pour lui, la concertation doit primer sur la confrontation : “Il faut privilégier le langage du dialogue entre l’administration et les travailleurs, au bénéfice des deux parties et du pays”, a-t-il souligné, rappelant que “l’UGTA n’est pas un espace de conflits, mais un cadre de concertation, de dialogue et de défense des droits légitimes des travailleurs”. Dans une conjoncture où les mutations économiques imposent de nouvelles formes de gouvernance sociale, Ammar Takdjout a voulu rappeler le rôle central du syndicat historique. “L’UGTA poursuivra ses rencontres avec les partenaires sociaux des différents syndicats nationaux afin d’écouter leurs préoccupations et de défendre les droits des travailleurs”, a-t-il affirmé. Et d’ajouter, avec un accent de fierté : “L’Union générale des travailleurs algériens est une école du patriotisme.”

Organisée à l’initiative de la Fédération nationale des travailleurs du bâtiment, de l’habitat et de la ville, la rencontre s’est tenue sous le slogan évocateur : “Nous sommes des partenaires, pas des adversaires.” Une devise qui résume la philosophie prônée par Takdjout : substituer à la méfiance une coopération durable entre les acteurs du monde du travail et les institutions publiques. Au-delà du discours, le secrétaire général de l’UGTA a voulu réaffirmer une ligne : celle d’un syndicalisme de responsabilité, fondé sur la concertation et la défense des intérêts collectifs dans le respect des équilibres nationaux. À Oran, il a ainsi relancé un message d’unité : pour faire face aux défis économiques et sociaux, c’est le dialogue qui demeure, plus que jamais, le ciment de la stabilité.

Salim Amokrane

admin

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