CAN 2026 de handball : L’Algérie vise le podium africain à Kigali
À moins de trois mois du Championnat d’Afrique des nations de handball prévu du 21 au 31 janvier 2026 à Kigali au Rwanda, le sélectionneur national Salah Bouchekriou affiche clairement ses ambitions : ramener l’Algérie sur le podium continental après avoir atteint la finale en 2024.
Le nouveau staff technique des Verts, qui regroupe désormais Salah Bouchekriou, Redouane Aouachria, Sofiane Elimmam et Abdelghani Loukil, a bouclé son premier stage de préparation avec un sentiment de satisfaction mesuré. Du 27 octobre au 2 novembre à Alger, 21 joueurs, dont plusieurs évoluant à l’étranger, ont été convoqués pour poser les premières pierres d’un édifice que le technicien algérien souhaite solide pour le rendez-vous rwandais. Dans un message publié sur les réseaux sociaux de la Fédération algérienne de handball, Bouchekriou s’est dit encouragé par les indicateurs positifs observés durant ce regroupement initial, tout en reconnaissant certaines zones d’ombre. « Ce regroupement nous a permis d’évaluer les qualités techniques et tactiques des joueurs, notamment des jeunes que nous avions suivis lors du Mondial U21. Le groupe a montré de la qualité et un bon état d’esprit », a déclaré Bouchekriou sur les réseaux sociaux de la FAHB.
L’absence de quelques éléments et la nécessité de renforcer l’homogénéité du groupe figurent parmi les points à améliorer avant l’échéance continentale. Néanmoins, le sélectionneur retient surtout la qualité technique affichée et l’excellent état d’esprit qui a animé ses troupes. Ce stage inaugural a permis au staff d’évaluer minutieusement les qualités techniques et tactiques de l’effectif, avec une attention particulière portée aux jeunes talents repérés lors du Championnat du monde U21. Ces prometteurs éléments incarnent l’avenir du handball algérien et leur intégration progressive au groupe senior s’inscrit dans une logique de continuité et de renouvellement. Le programme de travail élaboré par le staff technique s’est volontairement concentré sur les fondamentaux. Sans imposer de charge physique particulière à des joueurs déjà sollicités par leurs championnats respectifs, l’accent a été mis sur le renforcement de la cohésion collective et la révision des bases défensives et offensives. « Nous avons travaillé sur nos schémas défensifs (6–0, 5–1, 3–3 resserrée) et sur plusieurs combinaisons offensives. L’objectif était de maintenir le rythme compétitif, car nos joueurs évoluent dans des championnats différents », a-t-il précisé.
le plan offensif, plusieurs combinaisons ont été travaillées pour diversifier les possibilités d’attaque et déstabiliser les défenses adverses. La feuille de route établie par le staff prévoit deux stages supplémentaires en Algérie avant le départ pour Kigali. Nous élargirons la base de sélection et intégrerons de jeunes éléments prometteurs afin d’instaurer une saine concurrence », a ajouté le technicien national. Concernant les ambitions de l’équipe nationale, Bouchekriou a insisté sur la nécessité de « viser haut » tout en respectant la hiérarchie continentale. « Certaines équipes comme l’Egypte évoluent à un niveau mondial, mais dans une CAN, tout reste possible avec une préparation rigoureuse et un groupe concentré. L’Algérie doit jouer les premiers rôles, c’est dans notre ADN », a-t-il conclu.
Le sélectionneur refuse la médiocrité et veut renouer avec les sommets, conscient que le public algérien attend des résultats à la hauteur du standing historique de sa sélection. L’enjeu de cette CAN 2026 dépasse d’ailleurs le cadre purement continental. Le tournoi servira également de qualification pour le Championnat du monde 2027, ajoutant une dimension supplémentaire à la pression qui pèsera sur les épaules des Verts.
Le souvenir de la dernière édition reste vivace dans les mémoires. En 2024 au Caire, la sélection algérienne avait atteint la finale du Championnat d’Afrique, s’inclinant face à l’Égypte, pays hôte, sur le score sans appel de 29 à 21.
M. Dahleb

