Économie

NESDA : Développer la sous-traitance pour réduire la dépendance aux importations

L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) a paraphé lundi plusieurs conventions avec des acteurs clés de l’économie algérienne dans l’objectif de promouvoir la sous-traitance.  Sous la supervision du ministre de l’Économie de la connaissance Noureddine Ouadah et du secrétaire d’État Sofiane Chaib, trois accords majeurs ont été conclus lors Forum national sur la localisation et la sous-traitance. Le premier lie la NESDA à la Bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat (BASTP), visant à intégrer davantage les micro-entreprises nationales dans les chaînes de valeur industrielles. Le deuxième associe la NESDA à l’Agence de développement des PME (ADPMEPI) pour optimiser l’exploitation du tissu entrepreneurial local et substituer progressivement les importations d’intrants. Enfin, un partenariat avec la société Bomare Company cible spécifiquement les secteurs de l’électronique et des technologies de l’information. Au cœur de cette démarche figurent deux programmes innovants : « Al Tawteen » et « Small Business Hub ». Le premier permet aux opérateurs économiques d’exprimer leurs besoins en alternatives locales via une plateforme numérique, tandis que le second facilite la mise en relation entre micro-entreprises et grandes institutions publiques ou privées. Ces outils digitaux incarnent la transformation de la NESDA en véritable interface entre l’offre et la demande nationales. « Une adhésion forte et effective des institutions économiques est indispensable pour améliorer l’intégration locale et rationaliser les mécanismes d’appui », a souligné le ministre Ouadah, insistant sur les réformes profondes qui ont redéfini le rôle de l’agence selon une approche strictement économique. 

Sofiane Chaib a rappelé l’importance de mobiliser les compétences de la diaspora algérienne, dont l’expertise constitue un levier majeur pour le transfert de savoir-faire et le développement industriel du pays. Les programmes lancés facilitent désormais l’implication de cette communauté dans le processus d’industrialisation nationale. La numérisation apparaît comme le catalyseur de cette transformation. Selon le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Khireddine Benaissa, elle permettra d’établir une vision claire des capacités du marché local à satisfaire les besoins des fabricants, renforçant ainsi la communication intersectorielle.

R.E.

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *