Des squelettes dans les placards
Pile je te tue, face tu es mort ! Un air de déjà vu qui rappelle les slogans pas si sportifs de « rabhine katlinkoum, khassrine katlinkoum » !
Cela rappelle aussi le triste sort de Baâdji qui fait de la résistance avec ses 98 sièges à l’APN ! Pour quelqu’un qui s’est soustrait du champ de vision des recruteurs du service national, cela relève de la haute voltige. Mais Abou El Fadhl est bel et bien là pour faire face à ses détracteurs qui veulent le faire déguerpir de son siège et l’envoyer faire son devoir national. Le capo du FLN ne l’entend pas de cette oreille, du moins pas avant d’avoir terminé son jeu préféré, celui des élections. Abou El Fadhl promet de retrouver « ses amis » adeptes de congrès mais après les élections locales, c’est son dada, les élections ! Il aime jouer à la « khergba » et aux jeux de Dames surtout quand il tient l’oued. Ah ça, il connait ! Au fond de lui, l’homme qui adore se mettre à l’ombre des arbres, sait que ceux qui l’invitent au congrès comptent bien lui régler son compte et que « rabhine katlinou, khassrine katlinou » ! Baâdji sait aussi qu’il n’aurait jamais dû s’assoir sur le fauteuil de Belkhadem ni toucher au tiroir secret de Djemai et que le vieux parti unique cache autant de squelettes dans ses placards qu’il ne fallait surtout pas ouvrir…