Dr Elias Akhamouk, membre du comité scientifique de suivi de la pandémie : Une quatrième vague dans 4 à 6 semaines !
Déplorant le relâchement observé actuellement quant au respect des mesures barrières et la faiblesse du taux de vaccination, Dr Elias Akhamouk , membre du Comité scientifique de suivie de la pandémie de covid-19 a affirmé hier sur les ondes de Radio Sétif que tous les indicateurs montrent que le nombre de cas de contaminations au virus du Covid 19 sont en hausse depuis les deux dernières semaines. Cette situation inquiétante accrédite, ajoute-t-il, les alertes sur la quasi certaine survenue d’une quatrième vague dont le pic sera atteint d’ici à 4 ou 6 semaines.Cette quatrième vague explique, Dr Akhamouk, peut être maîtrisée si les autorités sanitaires sont bien préparée .« Il est possible d’amoindrir sa dangerosité et d’atténuer sa force avec une réaction rapide en respectant les mesures de prévention et en continuant la vaccination » affirme-t-il. Il appellera les citoyens à aller massivement se faire vacciner étant donné que c’est l’unique moyen de se protéger en plus du respect strict des mesures barrières. Dr Elias Akhamouk a également mis l’accent sur la nécessaire implication de tous les corps professionnels dans les opérations de vaccination mais surtout dans l’application des mesures et protocoles sanitaires afin de se préparer à la quatrième vague. Le membre de Comité scientifique chargé de suivi et de surveillance de la pandémie du Covid 19 citera en exemple, l’Angleterre qui enregistre, précise-t-il, actuellement plus de 40 mille cas chaque jour.Chose positive, assure Dr Akhamouk, les personnes vaccinées ne seront pas gravement touchées par la quatrième vague qui représente un danger surtout pour ceux qui hésitent à se faire vacciner. Sur ce même chapitre, l’intervenant a lancé un appel aux personnes vulnérables à aller prendre la troisième dose nécessaire, selon les scientifiques, pour atteindre l’immunité contre le virus d’autant plus que les prochaines semaines verront la recrudescence du nombre de contaminations. Ces mêmes personnes vulnérables peuvent, exilique-t-il, prendre la troisième dose si l’intervalle entre celle-ci et la deuxième a atteint une soixantaine de jours.
Pr Elias Akhamouk a indiqué que les spécialistes sont ainsi appelés à signaler l’existence éventuelle de nouveaux symptômes nécessitant d’autres traitements médicaux. Abordant enfin l’épineux problème de l’oxygène, l’intervenant a assuré que le pays est prêt à faire face à toute éventualité.
Akli Amor