AADL Annaba : Les souscripteurs menacent de recourir à la Justice
À l’instar des souscripteurs de plusieurs wilayas du pays, les souscripteurs du programme Location-vente de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (Aadl 2), relevant du programme 2013 à Annaba, ont observés un rassemblement devant le siège de l’agence régionale AADL d’Annaba.
Des centaines de souscripteurs qui attendent leurs logements depuis 2013, ont manifesté leur colère contre les ‘’ mises à jour’’ de leurs contrats AADL et la révision des charges mensuelles à payer pour l’entretien et la maintenance des sites de logements et cités AADL. ‘’Nous étions déjà contre les prix exorbitants des charges de maintenance fictives, imposées par les services de l’AADL et qui représentent à elles seules, le tiers du loyer mensuel, soit 3.500 DA /mois’’, ont soulevé plusieurs contestataires. ‘’Au lieu de prendre en considération nos doléances sur ce premier obstacle handicapant, le ministre de l’habitat, dresse un autre avec sa proposition de « révision », des clauses d’un contrat établie en 2013’’, ont rétorqué d’autres souscripteurs. Renchérissant, d’autres protestataires rappellent que ‘’quand nous avons signé nos contrats avec l’AADL, la question du terrain n’était pas à l’ordre du jour et même dans ce cas, c’est le problème et la responsabilité de l’AADL. Nous en tant que souscripteurs, nous avons respecté notre part du contrat et bien plus, nous avons enduré les retards dans les délais de réalisation, que l’Agence a dépassé au-delà des 5 ans convenu’’. Situation qui a provoqué l‘ire des souscripteurs, malgré les déclarations du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, qui a affirmé, qu’’’ aucune augmentation n’était envisagée ni pour les prix des logements de type location-vente (Aadl) ni pour les charges de gestion’’. Mais les souscripteurs semblent être en perte de confiance. Car, ils demandent des actions concrètes, des décrets et des écrits. Et même si la question de la « révision des prix » est réglée, le combat pour la question du bien-fondé des charges de gestion est toujours sur la table. En attendant d’avoir des assurances et des garanties, sans oublier les logements en question, les souscripteurs vont rédiger une pétition et, éventuellement, nous dit-on, engager une action collective en justice, contre l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement. Une action qui demeure la dernière alternative pour des milliers de souscripteurs à la formule AADL 2 programme 2013.
Sofia Chahine