FFS : La défense de l’unité nationale, engagement réitéré
Le parti du défunt Hocine Ait Ahmed a axé sa campagne pour les élections locales du 27 novembre prochain sur la proximité.
Le FFS et sans pour autant abandonner la démarche classique par la tenue de meetings à travers lesquels il présente aux citoyens, à chaque rencontre, ses candidats aux assemblées communales et de wilayas a également investi les réseaux sociaux comme Facebook pour la présentation de ses candidats. Une manière de jauger la popularité des postulants à ces sièges d’élus locaux appelés à chaque présentation à signer un document appelé la charte de l’engagement de l’élu pour une gestion transparente des affaires publiques. Le Front des forces socialistes, même s’il connait un net recul comme l’atteste le nombre de listes qu’il a présenté dans son fief traditionnel qu’est la Kabylie ainsi que des localités du grand Alger, comme Ain Benian et de Boumerdès, il a tout de même réussi à confectionner des listes dans d’autres wilayas comme Sétif. S’agissant du discours prôné depuis le lancement de cette campagne cette formation politique affirme par la voix de ses responsables que « la participation aux élections du 27 novembre reflétait son engagement à défendre l’unité nationale et territoriale du pays ». « Notre participation est en priorité motivée par notre engagement pour la défense de l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays », ne cessent de le répéter les dirigeants de cette formation politique qui indiquent sans cesse pour afficher leur fidélité à la ligne sociale démocrate héritée de leur défunt leader charismatique que « l’ambition du FFS c’est d’être en permanence aux cotés des Algériens en partageant leur quotidien pour l’édification d’un avenir meilleur ». Usant de termes virulents, les dirigeants de ce parti, à leur tête les membres de l’instance présidentielle (IP) ainsi que son secrétaire nationale, Youcef Aouchiche, ne ratent aucune occasion de s’en prendre aux « aventuriers politiques, visant à provoquer la dislocation du pays et de la société ». Allusion aux deux mouvements Rachad et le MAK, classifiés comme mouvements terroristes par les autorités du pays. Le premier appelant à un mouvement de désobéissance faisant fi des conséquences qui en découleraient et le second à un séparatisme encouragé par des officines étrangères. Pour rappel, le FFS avait opté pour le boycott des élections législatives de juin dernier, un choix dicté par la fronde qui s’était manifestée au sein d’une partie de sa base militante qui a forcé la main des responsables de l’instance collégiale et de son secrétariat national à bouder l’urne du 12 juin passé alors que tout indiquait à cette époque que le FFS était partant pour prendre part aux législatives pour « avoir une tribune politique à travers laquelle le parti pourrait transmettre les revendications populaires aux dirigeants du pays », comme nous l’a déjà expliqué le sénateur et vice président de la commission chargée de la préparation du congrès ordinaire, Abdenour Derguini.
Ce qui est certain, cette formation politique a su faire le rappel de ses troupes à travers toutes ses sections en mobilisant ses militants et sympathisants pour cette échéance électorale dont le déroulement aura lieu dans seulement dix jours.
Boubekeur Amrani