Journée internationale de la tolérance : Le CNDH appelle à faire face à l’intolérance
L’Algérie a accordé aux valeurs de tolérance « la place qui leur sied » pour lutter contre le terrorisme et préserver l’unité de la nation contre les tentatives de semer la discorde entre les enfants du peuple, a affirmé mercredi le Conseil national des droits de l’homme (CNDH).Dans un communiqué rendu public à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la tolérance (16 novembre de chaque année), le CNDH a souligné que « l’Etat algérien a de tout temps accordé aux valeurs de tolérance la place qui leur sied et a fait de l’attachement à ces valeurs un des moyens pour lutter contre le terrorisme aveugle, voire l’un des fondements formant la politique de la réconciliation nationale ».La Journée internationale de la tolérance est placée sous le slogan « La tolérance est le respect, l’acceptation et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains ».A cette occasion, le Conseil a appelé la communauté internationale à « faire face à l’intolérance et à rejeter la haine en diffusant les valeurs de paix, d’égalité et de justice sociale partout dans le monde ». »Parmi les facteurs et les moyens à réunir pour rejeter la haine et promouvoir la tolérance entre les personnes, figure la nécessité de dispenser un meilleur enseignement en y consentant des efforts supplémentaires notamment envers les enfants tant à l’école qu’à la maison », a ajouté le CNDH.Il a rappelé que la tolérance « est une condition politique et juridique pour les individus, les collectivités et les Etats et est liée aux instruments internationaux des droits de l’homme qui mettent en avant l’importance aux Etats d’élaborer de nouvelles législations le cas échéant pour assurer l’égalité dans le traitement et l’égalité des chances pour toutes les catégories et les individus dans la société ».Cette tolérance, poursuit le CNDH, se renforce par « le savoir, l’ouverture, la liberté de pensée, la conscience et la croyance et n’est pas uniquement un devoir moral mais aussi un devoir politique et juridique contribuant à l’instauration de la culture de paix au lieu de celle de la guerre », appelant tous les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux et les parties prenantes à « diffuser la culture de tolérance en prévenant les incidences émanant de la peur des autres ».Le CNDH célèbre la Journée internationale de la tolérance proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU le 12 décembre 1996.
APS