Relance économique et transition numérique : De la nécessité d’améliorer le débit internet
90% de la population sont connectés à Internet, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications.
L’année 2022 qui s’approche sera une année dédiée à la relance économique à travers tous les secteurs notamment en ce qui concerne la transition numérique. Un chapitre qui a déjà connu un démarrage notamment via le créneau du paiement électronique qui représente un élément clé pour arrimer les services, les organismes économiques et les assurances à l’air du numérique. Un développement qui passe par la mise sur pied d’une stratégie de l’intégration électronique et la sécurité financière parallèlement à la nécessité d’améliorer le débit Internet. Tout ces points ont donc été évoqués hier par le ministre des Postes et Télécommunications, Karim Bibi Triki qui était l’invité du Forum de la Radio nationale.
« Aujourd’hui, en plus du service qu’il fournit aux citoyens et aux opérateurs économiques ainsi que tous les acteurs du développement national, le secteur de la Poste et des Télécommunications est devant un grand défi, celui de donner satisfaction à tous ces créneaux qui oeuvrent dans le cadre du nouveau plan de relance », a-t-il affirmé expliquant que ce rôle fait partie intégrante de ce plan. Un rôle important, explique M. Bibi Triki, qui a nécessité une stratégie et un plan d’action décliné en plusieurs axes importants. Le premier consiste ainsi à unifier et harmoniser les efforts de tous les intervenant dans le plan d’action du gouvernement en passant notamment au développement des infrastructures de base.
« Ce qui a été concrétisé comme réalisations durant les deux dernières décennies a permis de rapprocher les distances entre les Algériens et il sera procédé, à plus d’un titre, au relèvement du niveau des prestations fournies aux citoyens, ce qui permettra également de contribuer à la relance de l’économie nationale », a ajouté le ministre. M.Triki a abordé les plus importants axes du plan d’action du secteur, issus du plan d’action du Gouvernement. Ces axes englobent, a-t-il dit, » l’unification des efforts des acteurs concernés par ce domaine, en vue de moderniser et développer l’infrastructure actuelle qui englobe les centres de données et les plateformes électroniques, ainsi que les prestations habituelles que fournit le secteur des Télécommunications ». Le deuxième axe est, lui, relatif à l’amélioration du service public fourni par la poste en améliorant la couverture du territoire national par les agences et en modernisant via la numérisation les services. Enfin, l’utilisation des nouvelles technologies tout en veillant, précise-t-il, à mettre les garde-fous nécessaires pour l’utilisation de ces technologies en harmonie avec les valeurs nationales et sociales. Ainsi, le ministre de la Poste et des Télécommunication a estimé que « l’étendue du réseau Internet représente le critère principal dans l’évaluation des avancées réalisées dans ce domaine. Il citera d’ailleurs l’Internet via l’ADSL qui a atteint 4,1 millions d’abonnés. Ce qui représente 9% de la population ou 46% des habitations », précise-t-il tout en rappelant que l’Algérie est ainsi au même niveau que les pays arabes et plus développée en la matière que les pays africains qui souffrent de la faiblesse de l’ADSL. L’Internet via les réseaux mobiles, quant à lui, ajoute M. Triki dépassera 39 millions d’abonnés à la fin de l’année en cours. Ce qui représente plus de 90% de la population, précise M. Triki qui précise que ce taux dépasse le taux mondial qui est lui de 75%. Des chiffres qui laissent apparaître une avancée remarquable de la politique nationale pour le développement de l’Internet .
Kamel Nait Ameur