Sans clubs depuis son départ de Qatar SC : Un avenir flou pour Belaili
L’attaquant algérien monte une course contre la montre pour trouver un club preneur avant la fermeture du marché des transferts.
Au sortir d’une Coupe arabe des nations FIFA-2021 durant laquelle il a été, de loin, l’un des meilleurs éléments et artisans de la victoire finale algérienne, Youcef Belaili s’attendait à trouver très vite un point de chute, après avoir résilié son contrat avec le Qatar SC. Mais au fil des jours, et désormais des mois, l’international algérien voit la situation prendre le chemin inverse. Jusqu’à l’heure, l’enfant d’Oran n’a pas trouvé un club preneur et son père, qui est aussi son agent, monte une course contre la montre. Le père a évoqué, plusieurs fois, des offres émanant de clubs français, là où le mercato ferme ses portes demain, mais la situation ne bouge pas d’un iota. Des clubs comme l’AS Saint-Etienne, Montpellier, mais aussi et surtout l’O Marseille ont été évoqués, sans pour autant qu’il y ait concrétisation. Et à un agent de joueur français de jeter un pavé dans la marre en annonçant que ces contacts n’ont jamais eu lieu et qu’il s’agissait d’une manière de la part des représentants de Belaïli de faire augmenter sa côte en balançant ces nouvelles. Au final, le joueur algérien ne risque pas de quitter les pays du Golfe, où il devrait encore signer un nouveau bail, sauf revirement de dernière minute. Et le joueur est contraint de trouver un club preneur dans les meilleurs délais, surtout que les barrages du Mondial-2022 avec l’Equipe nationale approchent à grand pas, et ce rendez-vous au mois de mars face au Cameroun, est la dernière étape avant le rendez-vous planétaire. Si Belaili ne règle pas son cas dans les meilleurs délais, il risque de le payer cher et rater même le Mondial en cas de qualification. Certaines sources ont évoqué, par ailleurs, une pige de 6 mois de Belaili dans le championnat algérien, histoire de gagner en temps de jeu et garder sa forme avant de se relancer l’été prochain, mais des proches du joueur ont nié cela en bloc. Ceci, d’autant que ses émoluments dépassent de très loin les capacités financières des clubs algériens, même ceux qui sont gérés par des sociétés nationales, à l’image du CR Belouizdad (Madar Holding), de l’USM Alger (Groupe Serport) ou encore le MC Alger (Sonatrach). Ce dossier semble chaud au point de tenir en haleine le coach national, Djamel Belmadi, et les férus des Verts à l’approche des prochaines échéances internationales.
Abderrahim Mahious