Ressources en eau : Hasni bat le rappel des troupes
Afin de permettre l’harmonisation des modes de fonctionnement et l’accélération du traitement des dossiers des opérateurs souhaitant participer au développement du secteur et à la création d’emplois, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, vient d’instaurer de nouvelles règles de fonctionnement des commissions relevant du secteur. Selon l’APS qui détient une copie de la note envoyée aux hauts cadres du secteur, M. Hasni a donné des instructions visant à mettre en œuvre les nouvelles dispositions du fonctionnement et suivi des travaux de certaines commissions ministérielles. Une démarche adoptée, précise la même source, « dans le cadre de l’harmonisation des modes de fonctionnement de certaines commissions ministérielles et des modalités devant présider à l’examen des dossiers qui leurs sont soumis, jusqu’à la délivrance et la notification des autorisations aux demandeurs, conformément à la règlementation en vigueur ».
A noter ainsi que plusieurs commissions sont concernées par la nouvelle démarche du ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique. Le document révélé par l’APS cite en effet les commissions des eaux minérales et des eaux de sources, la commission de classification et de qualification des entreprises, la commission des agréments des bureaux d’études hydrauliques, la commission des activités récréatives et de loisirs dans les barrages et enfin la commission d’extraction de matériaux alluvionnaires (sablières). Le ministre qui a ainsi instruit les hauts cadres de son secteur estime que la gestion des travaux de ces commissions requiert une attention « particulière » et le traitement des dossiers doit se faire dans les délais « les plus courts » pour répondre aux demandes des opérateurs qui souhaitent participer « activement » au développement du secteur et à la création d’emplois.
Aussi, pour la réussite de la démarche, les services du ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique ont fait savoir que les présidents de ces commissions sont instruits à l’effet d’établir un inventaire de l’ensemble des dossiers en instance de traitement, d’arrêter un calendrier de réunions qui prévoit au moins une séance par mois jusqu’à l’apurement de tous les dossiers en instance, ainsi que d’alimenter la banque de données qui sera créée et suivie à cet effet au niveau du Cabinet.
Enfin et toujours dans cette perspective d’instaurer l’harmonisation et la synchronisation dans l’action, M. Hasni a, il y a de cela quelques jours seulement, donné des aux responsables de son secteur pour collaborer avec l’Observatoire national de la société civile (ONSC) dans la préparation des politiques et des textes réglementaires en relation avec le secteur.
Akli Amor