Ouverture du transport aérien au privé : Le Gouvernement a accordé 15 autorisations d’investissement
Le ministre des Transports, Aissa Bekkai a indiqué hier que son département a déjà accordé 15 autorisations d’investissement dans le cadre de l’ouverture du transport maritime et aérien au privé. Intervenant hier sur la matinale d’Echourouk News TV, le ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à ouvrir «le transport aérien et maritime à la concurrence privée», expliquant que «le Gouvernement a décidé de redynamiser le secteur et d’ouvrir la voie aux investisseurs privés». Les portes étant grandes ouvertes aux investisseurs privés, Aissa Bekkai a affirmé que «le ministère des Transport a accordé 15 autorisations dans le transport aérien et 11 autorisations dans le transport maritime». Il a précisé que «la balle est désormais dans le camp des investisseurs». Le ministre n’a pas cependant jugé utile de donner plus de précisions sur la nature des investissements engagés que ce soit le fret, le transport national ou international des voyageurs, cabotage national, avions taxis, ou lignes de plaisance. À ce sujet rien n’a filtré.
Aissa Bekkai a également indiqué qu’«après étude des 28 dossiers déposés au niveau du ministère, 9 accords de principe ont été donnés pour des projets dans le domaine de l’aviation civile et 7 autres dans le domaine du transport maritime des personnes et des marchandises », a-t-il précisé, soulignant que «ces projets ont été soumis par des opérateurs privés algériens, étrangers ou mixtes. Le ministre est revenu sur la règle 49/51 régissant l’investissement. D’autant plus que le secteur des transports aériens et maritime est un secteur stratégique. Après l’obtention de l’accord de principe, les investisseurs pourront entamer la concrétisation de leurs projets sur terrain avant de les lancer une fois toutes les conditions juridiques réunies. Le ministre des Transports est, également, revenu sur le secteur des transports en Algérie, estimant que «cela nécessite des réformes importantes». D’autant plus qu’il a été sérieusement impacté par la pandémie liée à la crise sanitaire. Le ministre les transports Aissa Bekkai est revenu sur le nombre d’employés de la compagnie aérienne nationale air Algérie, estimant que «le problème demeure la gérance, l’exploitation et la répartition de personnel». Dans le même sillage, le département de Bekkai a suggéré «l’élargissement de l’atelier de maintenance d’Air Algérie afin d’absorber ces employés». Il a souligné que «ces employés ne feront pas l’objet de licenciements». Le transport maritime des marchandises n’a pas été en reste de l’intervention du ministre des transports qui a annoncé que «la ligne maritime Algérie-Maurétanie sera opérationnelle à partir du 20 au plus tard le 24 du mois en cours». Cette ligne vient en appoint pour consolider la ligne terrestre Tindouf-Maurétanie et la ligne aérienne Algérie-Mauritanie-Sénégal, et ce dans le cadre de la mise en application de la zone de libre échange continentale africaine, Zlecaf.
Salim Abdenour
