Elle traine depuis plusieurs mois : La question des véhicules sera tranchée avant fin mars
Le président de la République M. Abdelmadjid a qualifié, mardi soir, le dossier des véhicules de « très complexe ». Il a cependant assuré que la question sera tranchée avant la fin du premier trimestre de 2022.
Lors d’une rencontre avec les représentants de deux médias nationaux, le président de la République a souligné la nécessité de ne pas retomber dans les erreurs du passé et qui conduit à de l’importation déguisée sous le couvert du montage. Il a ainsi déploré qu' »un seul opérateur nous a fait perdre plus de 3,5 milliards USD ». Le Président Tebboune n’a pas, non plus, manqué de rappeler que « le montage escompté devrait, à l’inverse de l’importation déguisée pratiquée auparavant, permettre d’amorcer une véritable industrie où les taux d’intégration ne doivent pas être inférieurs à 30 ou 40% ». La production des pièces de rechange, quant à elle, ajoute M. Tebboune, sera ainsi encouragée.
Le président de la République a également évoqué le dossier de l’importation de véhicules qui a longtemps alimenté la chronique. A ce sujet justement, Abdelmadjid Tebboune a fait part de « la possibilité » d’importer à condition que « les concessionnaires comprennent que les anciennes pratiques ne sont plus tolérées ». Le premier magistrat du pays citera en exemple la non-garantie des pièces de rechange par une grande firme européenne qui commercialisait ses véhicules en Algérie. Un point sur lequel, le gouvernement sera intransigeant, en cas d’une reprise, a assuré le président de la république qui assuré que la garantie d’un service après-vente sera « obligatoire dans le nouveau cahier de charges » qui interdira l’importation à toute personne ne disposant pas de contrats ou de locaux pour garantir ce service.
Akli Amor