Afin de promouvoir les exportations : Vers la mise à niveau des infrastructures portuaires
Le ministre des Transports, Aissa Bekkai, a présidé mardi, en fin de journée, la cérémonie de réception de quatrebateaux d’accostage des grands navires au profit du port d’Oran.
L’exportation étant un segment important contenu dans le plan de la relance économique, le ministre a affirmé que «le terminal à conteneurs du port d’Oran contribuera amplement aux exportations algériennes et des échanges commerciaux». Aissa Bekkai mettra l’accent sur «la nécessité de privilégier le volet commercial dans les ports algériens». Les infrastructures portuaires seront, selon le ministre, « désormais, opérationnelles de manière continue, de jour comme de nuit et tout au long de la semaine ». Il rappellera les décisions avalisées par l’Etat « dans le cadre du plan de la relance économique». Se rapportant aux dernières instructions du Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, le ministre des Transports a fait savoir que «toues les instructions ont été données par le Premier ministre aux responsables des secteurs pour faciliter l’activité commerciale entrant dans le cadre des exportations du produit local». Il s’agit, selon Aissa Bekkai, des Douanes, des services agricoles et du commerce appelés à encouragercette activité». «De plus, les infrastructures portuaires sont, désormais, dotées des meilleurs équipements », a-t-il ajouté, citant l’exemple du terminal à conteneurs d’Oran. Les pouvoirs publics misent sur l’exploitation efficace et optimale de ces infrastructures, aux fins de jouer un rôle de premier ordre dans le cadre du plan de la relance économique. Le projet portant sur l’extension du terminal à conteneurs du port d’Oran a été confié au groupe algéro-chinois, Méditram Check. Les travaux touchent à leur fin. Les travaux des gros œuvres sont totalement achevés. L’élargissement du port d’Oran permet l’application des normes internationales, l’amélioration de la qualité des prestations de services. À sa réception, cette infrastructure traitera, dans une première étape, quelque 500.000 conteneurs/an avant de passer progressivement à un million de conteneurs par an dans le futur. Le terminal à conteneurs permettra également l’accostage des gros navires du type Panamax dont la capacité de chargement varie entre 4.000 à 8.000 conteneurs. Une enveloppe de 12 milliards DA a été allouée par les autorités publiques pour les travaux scindés en plusieurs phases. Il s’agit d’abord de la mise en place d’un remblais sur 16,5 hectares pour atteindre une superficie totale d’environ 24 ha, puis la réalisation d’un quai d’accostage de 460 mètres de long et de 14 mètres de tirant d’eau conformément aux normes internationales en vigueur au niveau du bassin méditerranéen. De son côté, l’Entreprise portuaire d’Oran a dégagé une enveloppe financière de près de 300 millions de dinars à l’effet de la réalisation de quelques installations et de commodités, comme l’éclairage public et la réalisation d’un siège de l’administration en charge de la gestion du terminal et d’un atelier technique. En plus du projet d’extension du terminal à conteneurs, le port d’Oran sera consolidé par l’acquisition de deux mécanismes de débardage des containers et de 7 autres pour le chargement et le transfert des conteneurs du quai au terminal et ce, en vue donner un nouveau dynamisme aussi bien à l’activité portuaire que pour l’activité commerciale en accélérant le traitement des containers. Dans la récente visite qu’il a rendu à Oran, le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, a estimé que «le port d’Arzew n’est pas exploité tandis que celui d’Oran fonctionne à hauteur 70% de ses capacités », qualifiant «d’inadmissible» le long délai d’attente pour le traitement des conteneurs». «Un conteneur ne doit pas rester au port plus de 24 heures», a-t-il avancé.
Salim Abdenour