Formation professionnelle : De nouvelles spécialités ouvertes
C’est à partir de la wilaya de Béjaïa, très précisément à l’Institut de Formation spécialisée de Sidi Ayad, dans la daïra de Sidi Aïch, que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a donné hier le coup d’envoi de la rentrée professionnelle, pour la session de février 2022. Dans son intervention, Yacine Merabi a encouragé le personnel de son secteur l’invitant à faire «plus d’efforts pour l’amélioration de la qualité de la formation et par conséquent bénéfique à tous les stagiaires, aux fins de fournir une ressource humaine capable de répondre aux défis de l’heure». Prenant en compte les mutations actuelles et le besoin en main d’œuvre spécialisée, le ministre a mis en valeur «les nouvelles spécialités introduites pour cette session». En ce sens, il a affirmé que «les nouvelles spécialités sont considérées comme prioritaires et répondent aux besoins formulés par les régions». Il s’agit essentiellement de la main d’œuvre devant faire fonctionner plusieurs secteurs à l’image de l’industrie, la construction, les travaux publics, l’hydraulique (BTPH), l’agriculture, la restauration, l’hôtellerie, le tourisme, l’artisanat, l’environnement et les énergies renouvelables. Le ministre a fait état de «certaines de ces spécialités qui ont été introduites pour la première fois dans quelques wilayas», expliquant qu’il «s’agit notamment de la sauvegarde du patrimoine immobilier dans la wilaya de Béchar, de la maintenance des systèmes d’énergie et des flux d’eau à Adrar, des industries pétrolières et des mécanismes de contrôle à Laghouat, des technologies de l’information et de la télécommunication à Timimoune et d’exploitation des stations d’épuration d’eau dans la wilaya de Tizi-Ouzou». «L’introduction de ces nouvelles spécialités a été pensée et conçue de sorte à améliorer le rendement du secteur et de ses prestations», expliquera-t-il. «L’introduction de ces nouvelles filières a nécessité la mobilisation de moyens considérables en terme de structures, d’équipements et de ressources humaines», a indiqué le ministre. Sur sa lancée, il a ajouté que «beaucoup de projets qui étaient en situation de gel ont été réactivés». Le ministre a, dans un autre chapitre, évoqué les «nombreuses conventions» de partenariat signées avec des organismes et institutions dans le but de rendre la formation professionnelle «plus efficace et plus performante et capable d’accroître les opportunités et les offres d’embauche en faveur des stagiaires». Le ministre a indiqué que «cette session compte 283.991 postes pédagogiques répartis sur plusieurs spécialités, conformément aux besoins du marché du travail».
Salim Abdenour