Tir de missiles sur Erbil : Les Gardiens de la Révolution revendiquent l’opération
Les Gardiens de la Révolution en Iran ont revendiqué hier les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un « centre stratégique ».
Les autorités du Kurdistan irakien (nord) avaient auparavant indiqué que « 12 missiles balistiques » tirés « hors des frontières de l’Irak, et plus précisément de l’Est », avaient visé hier le consulat américain à Erbil, sans faire de victime. Sur leur site Sepah News, les Gardiens de la Révoulution ont affirmé que « le centre stratégique de la conspiration et du vice des sionistes avait été visé par de puissants missiles de pointe ». Cette attaque a lieu près d’une semaine après la mort en Syrie de deux hauts gradés des Gardiens de la Révolution, tués dans une attaque imputée de l’entité sioniste. « Le régime sioniste (Israël, NDLR) paiera pour ce crime », avaient promis mardi les Gardiens.
L’attaque de dimanche intervient aussi au moment où les négociations pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien à Vienne ont été suspendues, à la suite de nouvelles exigences de Moscou. Conclu par l’Iran d’un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne de l’autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie. Mais il s’est délité en 2018 après le retrait de Washington, qui a rétabli ses mesures contre l’Iran. En réaction, Téhéran s’est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.
D’ailleurs, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh a indiqué hier que les bénéfices économiques de l’Iran sont au cœur des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington qui se tiennent depuis plusieurs mois dans la capitale autrichienne Vienne. Les sanctions ont empêché l’Iran de profiter des avantages économiques du pacte nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), a affirmé le porte-parole, ajoutant que toute la chaîne de sanctions devait être rompue à l’issue des négociations de Vienne. L’Iran n’accepte pas les soi-disant « lignes rouges » des sanctions imposées contre lui par les Etats-Unis, a-t-il insisté.
R.I. avec agences
Les Gardiens de la Révolution en Iran ont revendiqué hier les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un « centre stratégique ».
Les autorités du Kurdistan irakien (nord) avaient auparavant indiqué que « 12 missiles balistiques » tirés « hors des frontières de l’Irak, et plus précisément de l’Est », avaient visé hier le consulat américain à Erbil, sans faire de victime. Sur leur site Sepah News, les Gardiens de la Révoulution ont affirmé que « le centre stratégique de la conspiration et du vice des sionistes avait été visé par de puissants missiles de pointe ». Cette attaque a lieu près d’une semaine après la mort en Syrie de deux hauts gradés des Gardiens de la Révolution, tués dans une attaque imputée de l’entité sioniste. « Le régime sioniste (Israël, NDLR) paiera pour ce crime », avaient promis mardi les Gardiens.
L’attaque de dimanche intervient aussi au moment où les négociations pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien à Vienne ont été suspendues, à la suite de nouvelles exigences de Moscou. Conclu par l’Iran d’un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne de l’autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie. Mais il s’est délité en 2018 après le retrait de Washington, qui a rétabli ses mesures contre l’Iran. En réaction, Téhéran s’est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.
D’ailleurs, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh a indiqué hier que les bénéfices économiques de l’Iran sont au cœur des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington qui se tiennent depuis plusieurs mois dans la capitale autrichienne Vienne. Les sanctions ont empêché l’Iran de profiter des avantages économiques du pacte nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), a affirmé le porte-parole, ajoutant que toute la chaîne de sanctions devait être rompue à l’issue des négociations de Vienne. L’Iran n’accepte pas les soi-disant « lignes rouges » des sanctions imposées contre lui par les Etats-Unis, a-t-il insisté.
R.I. avec agences