Allocation chômage : Plus de 500.000 jeunes concernés
Quelque 500.000 jeunes chômeurs percevront à partir d’aujourd’hui la première mensualité de l’allocation chômage décidée à leur endroit par le président de la République, a annoncé hier le directeur général de l’intégration et de l’emploi au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Charef Eddine Boudiaf. Ce dernier responsable a précisé lors de son passage à la radio nationale que « cette allocation vise à préserver la dignité des jeunes chômeurs jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi adapté à leurs spécialités et aptitudes professionnelles ». Abordant le volet des qualifications, Mohamed Charef Eddine Boudiaf a fait savoir que « 42% des jeunes inscrits n’ont pas de qualifications alors que 36% ont des diplômes universitaires et 20% possèdent des diplômes attribués par des centres et des instituts de formation professionnelle ». Toujours dans l’optique de faciliter les procédures aux jeunes chômeurs, assure le même responsable, « le ministère a apporté des améliorations à la plate-forme numérique mise à la disposition de cette catégorie depuis le mois de février dernier via un travail permanent fait par les techniciens et les experts du service de la modernisation du même département ministériel ». « Une plate-forme qui aura parallèlement à l’inscription, permis de faire le diagnostic du phénomène du chômage dans notre pays » a ajouté Boudiaf. Au chapitre des inscriptions, il a indiqué que « les opérations se poursuivent encore à un rythme très satisfaisant avec un nombre de 1,8 millions d’inscriptions jusqu’à présent ». Parmi ce nombre, précise-t-il, « plus d’un million de jeunes inscrits ont obtenu un rendez-vous pour le dépôt de leurs dossiers ». Toutefois, fait-il remarquer, « quelques dossiers ont été rejetés parce qu’ils ne remplissent pas les conditions d’accès à l’allocation chômage précisées dans le décret exécutif publié à cet effet ». A propos des principales causes de ces refus, le directeur général de l’intégration et de l’emploi au ministère du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale citera « trois raisons ayant justifié les refus à savoir d’abord que ces dossiers ne contiennent pas de mention prouvant que le candidat n’a pas de rentrées d’argent alors que la seconde cause est relative à l’existence de rentrée d’argent dans les couples où l’un des partenaires exerce un emploi ». « La troisième cause réside dans le fait que ces jeunes n’ont pas apporté des documents relatifs à leur situation vis-à-vis du service national ». Boudiaf a toutefois tenu à rassurer que « la deuxième catégorie a encore des chances de bénéficier de cette allocation à l’avenir à condition de déposer un dossier qui satisfait les conditions dont celle relative à leur situation vis-à-vis du service national ». Enfin, le même responsable a indiqué que « 180 mille travailleurs contractuels dans le cadre des dispositifs d’insertion seront officiellement recrutés dans leurs postes au niveau des communes et du secteur de l’Education ».
Akli Amor