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Les épreuves du Baccalauréat lancées hier : L’enjeu de la crédibilité

Plus de 700.000 candidats au Baccalauréat se sont présentés hier dans les centres d’examen. Un examen dans le principal enjeu est celui de la crédibilité. Un enjeu sur lequel de Gouvernement a beaucoup insisté. D’ailleurs, un important dispositif a été déployé pour faire barrage à toute tentative de fraude et de triche, phénomène qui avait pris, par le passé, une ampleur inquiétante. 

C’est ainsi que le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a souligné hier depuis Reggane dans la wilaya d’Adrar, que la crédibilité du diplôme du baccalauréat était « garantie et protégée », soulignant que le travail « se poursuit » pour mettre un terme à tous les comportements préjudiciables à cette crédibilité. Lors d’un point de presse qu’il a animé à l’issue de l’ouverture des plis, le ministre a précisé que la crédibilité du diplôme du baccalauréat « est garantie et protégée », ajoutant que « le travail se poursuit pour mettre un terme à tous les comportements » pouvant porter préjudice à cette crédibilité ». Il a rappelé à ce propos « les mesures sécuritaires et réglementaires mises en œuvre en la matière ».

S’agissant de la date de l’annonce des résultats du Baccalauréat, le ministre a indiqué que ces derniers seront annoncés à la fin de la troisième semaine ou au début de la dernière semaine du mois de juillet 2022″, rappelant que les résultats du BEM seront annoncés « à la fin du mois de juin en cours ». 

Notons que le ministère de la justice a, dés cette année, mis en place des cellules de veille au niveau des cours de justice répartie sur les 58 wilayas du pays. Elles visent toutes à la lutte contre la fraude aux examens du Bac et du BEM. Selon Abdelhakim Belabed, «ces cellules sont composées du directeur de l’Education, du chef de la sûreté de wilaya, du commandant territorial de la Gendarmerie nationale et du chef régional de la sécurité intérieure».  S’exprimant sur les ondes de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre a indiqué que «les membres de cette cellule sont dotés de tous les pouvoirs et compétences leur permettant de prendre des mesures contre les fraudeurs». La justice coiffe ces cellules un peu partout dans les 58 wilayas composant le territoire national. Ces cellules surveillent de près le bon déroulement des épreuves  du Bac et du BEM, en plus du pouvoir leur ayant été conféré par la réglementation en prononçant de lourdes sanctions à l’encontre des fraudeurs, allant jusqu’à l’emprisonnement de cinq à dix ans assorti d’une amende de 500.000 dinars à un million de dinars. S’exprimant lui aussi à la chaine 3 de la Radio nationale, le procureur auprès du tribunal de Bir Mourad Rais, Samir Medjreb, a rappel éque «l’article 253 bis-7 stipule que les peines d’emprisonnement et d’amendes concerne les personnes chargées de préparer les examens et les concours, ceux utilisant un système de traitement automatique des données et l’utilisation de moyens de communication à distance». Cette série de mesures dissuasives a, selon le ministère de l’Éducation nationale, a abouti à une nette régression de fraude lors de l’examen du BEM dont les épreuves ont été tenues entre le 6 et le 8 juin courant.

Salim Abdenour

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