Mahmah Bouziane, SG du ministère de la Transition énergétique : «Le projet Solar 1000 repose sur des bases solides»
Le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, le professeur Mahmah Bouziane, a indiqué que «le projet Solar 1000, portant sur la production d’électricité à partir de l’énergie solaire en Algérie, repose sur des bases solides». Intervenant hier sur les ondes de la chaine 1 de la Radio nationale, il a révélé que «l’espace foncier dédié aux centrales solaires à réaliser, est de près de 3000 hectares répartis sur plusieurs wilayas comme El Tarf, Sidi Bel Abbes, El Oued et Touggourt». Il a ajouté que «le principal défi pour la réussite de la transition énergétique est la mobilisation de toutes les capacités et de l’effort national dans la mise en œuvre des engagements du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Et d’assurer que «le projet Solar 1000 repose sur des bases solides et que le retard relevé a permis de mettre en place plan de travail technique approfondi et systématique auprès de tous les acteurs des systèmes énergétique et financier ». Évoquant le coût du projet Solar 1000, Mahmah Bouziane a fait état de la réduction de l’ordre de 25% de la facture actualisée, comprenant l’ensemble des coûts de toutes les étapes d’investissement et d’exploitation sur 25 ans grâce ». L’Invité de la radio a ajouté que «les hautes autorités du pays ont mis en place une série de conditions pour assurer la production d’un kilowattheure à bas prix», écartant «la révision du cahier des charges étant donné que le document sert d’outil de référence permettant de conclure des contrats avec les partenaires économiques ». Et de poursuivre : «dans l’éventuel cas de réalisation, dans la première phase, de 1000 mégawatts, nous procéderons à la hausse de la contribution des énergies renouvelables au système national de consommation d’énergie et d’électricité à hauteur de 2,6 %, et l’augmenter à raison de 5% dans la deuxième phase lors de la production de 2000 mégawatts », notant que «nous visons atteindre l’objectif de 30% d’ici 2030». Il a également évoqué l’enrichissement de la stratégie nationale de transition énergétique entrant dans le cadre du renforcement de la sécurité énergétique du pays à long terme. Il a également évoqué l’effort du ministère dans la transformation des ces projets en un tissu industriel adapté aux spécificités de chaque région. En ce qui concerne le secteur des transports, l’invité de la radio a expliqué qu’«à travers le programme national de conversion de 50 000 véhicules utilitaires au gaz de pétrole liquéfié, grâce à des institutions d’installation créées spécifiquement pour cette opération a permis la création de 1 700 emplois directs». En réponse à la question liée du pompage de l’énergie solaire excédentaire dans le réseau électrique, l’invité de la radio a affirmé que «l’électricité excédentaire produite à partir de l’énergie solaire ou de l’énergie conventionnelle peut être exportée vers les pays voisins comme la Mauritanie et le Mali, selon l’approche algérienne, qui vise le renforcement de son déploiement dans le continent africain».
Amar Malki