Industrie : Aoun insiste sur la relance des projets en retard
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, mise sur l’optimisation de la gouvernance et de la gestion des groupes industriels publics pour augmenter leur capacités de production et améliorer leur compétitivité. La question a d’ailleurs été au cœur d’une réunion qu’il a présidée avec les présidents directeurs généraux des groupes industriels publics sous la tutelle de son département. Que ce soit pour l’optimisation de l’exploitation de l’outil industriel, le respect des contrats de performance signés, le respect de délais de réalisation des projets lancés ou de la relance des projets en retard, ou encore la refonte de la gestion et de la gouvernance de ces groupes en coordination avec les conseils d’administrations, le ministre a insisté sur la nécessité du respect des règles et des engagements pris. Dans ce sens et selon un communiqué du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, cette réunion a permis au ministre d’exprimer « sa vision quant au mode de gouvernance et de gestion que doivent adopter les différents groupes industriels publics, ainsi que la nature de leur relation avec l’administration centrale du ministère de tutelle ». A cette occasion, M. Aoun a mis l’accent sur « la nécessité d’exploiter d’une manière optimale l’ensemble de l’outil industriel et de s’appuyer sur les contrats de performance en vue d’améliorer la qualité et les capacités de production ». Il a également insisté sur « l’obligation de respecter leurs engagements et de relancer et réaliser dans les délais impartis tous les projets en retard conformément au plan de développement adopté ». Aoun a instruit « chacun des PDG de renforcer le rôle et l’action des conseils d’administration de chacun de groupe et filiales, ainsi que leur implication dans le mode de gestion et le suivi et l’évaluation des performances, ce qui permettra au secteur public marchand de contribuer efficacement à l’essor et au développement économique et industriel du pays », a-t-on souligné, par ailleurs, de même source. Selon la même source, la réunion a permis d’évaluer « la situation du secteur industriel public à travers l’examen de leurs bilans, leurs plans de développement, ainsi que les principales difficultés auxquelles ils sont confrontés ». Cette rencontre a constitué, selon le ministère, « une occasion pour les responsables des plus grands groupes industriels, chacun dans son domaine d’activité, de passer en revue leur situation actuelle en termes de capacités de production, de part de marchés et de présenter leurs plans de développement et leurs projections en vue de développer le secteur industriel public ».
Chokri Hafed