Aucune concession n’a été accordée à Annaba : La gratuité de l’accès à toutes les plages assurée
Afin de permettre aux estivants de mieux profiter des plages de la commune d’Annaba, les locataires de l’Hôtel de ville ont pris la décision de garantir une gratuité absolue de l’accès aux plages de la Coquette.
Pour ce faire, l’Assemblée populaire communale d’Annaba a décidé de n’accorder aucune concession pour l’exploitation des neuf plages autorisées à la baignade de la commune. C’est ce qu’a indiqué le président de l’Assemblée populaire communale d’Annaba. L’élu a affirmé qu’« aucune autorisation n’a été accordée à quiconque pour l’exploitation des parasols ou autre équipement de plage ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de la promotion du tourisme à Annaba et bannir certaines pratiques comme l’accès payant aux plages qui ont terni l’image de marque de cette ville touristique et accueillante surtout. L’APC d’Annaba a néanmoins accordé aux jeunes des autorisations pour la location des chaises et parasols, à condition qu’ils soient installés loin du sable des plages. Les jeunes versés dans la location de ces affaires sont appelés à ne pas squatter les espaces réservés aux baigneurs. Ces derniers sont libres de ramener leurs propres chaises et tables ou de procéder à leur location « mais les jeunes n’ont aucun droit de les contraindre à recourir à la location et du coup payer l’accès à la plage ». Pour le P/APC de la commune d’Annaba, il est grand temps de mettre fin à la mainmise de la mafia des plages (parkingueurs et loueurs de tables, chaises et parasols). Outre la réservation au profit des estivants des espaces de stationnement gratuits avec un accès gratuit à la plage, le président de l’APC d’Annaba a affirmé que « les pouvoirs publics ont décidé de durcir le ton avec ceux qui ne respectent pas strictement les instructions du cahier des charges relatives à la location du matériel sur les plages ». Les autorités communales de la ville d’Annaba semblent bien déterminés à faire respecter les lois de la République sur la gratuité d’accès aux plages. Reste à savoir si cette décision de l’APC d’Annaba trouvera l’adhésion nécessaire pour la faire respecter. En attendant de voir ce vœu pieux des services de la mairie d’Annaba se concrétiser, il est impératif de rappeler que la mafia des plages n’a jamais cédé. Mais face à l’entêtement de la mafia des plages et en l’absence de rigueur dans l’application des instructions des hautes autorités de l’État, la situation s’est, au fil des ans, fortement dégradée. Au point qu’aller à la plage est devenu un parcours du combattant. Au -delà s’ajoute l’insécurité, la pollution, le harcèlement, l’incivisme et la cherté des services. Des facteurs qui autrefois n’existaient pas pour les estivants qui se rendaient aux plages pour se détendre.
Sofia Chahine