«Ya echef, ana khatini !»
À les croire, ils sont tous innocents et ne faisaient que « passer par-là ! » Comme par hasard, cette version me rappelle celle de leurs « ainés » terroristes qui, une fois chopés, jurent par tous leurs saints, en fait ils n’en avaient aucun, qu’ils n’avaient jamais tué, égorgé ou posé de bombes ni de faux barrages et qu’au maquis, ils étaient à peine chargés de faire la cuisine, laver le linge et bien d’autres petites vilaines choses… Comme leurs amis, les tangos, les petits « brobros », pour reprendre ce cher Chawki Amari, sont tous venus aider la victime… à bien mieux mourir. J’ai failli croire leurs larmes de crocodile mais beaucoup apprécié aussi leur « sincérité » surtout leur « istighfar » et ce « wallah khatini » devant le « Ya echef » ! Ils sont vraiment gentils ces gros gaillards. D’ailleurs, ne ressemblent-ils pas à d’innocents enfants de chœur surtout quand ils demandent « essmah » et encore plus celle qui s’excitait comme une puce à l’idée d’égorger le pauvre Djamel, Allah yarhmou. Elle, elle était en extase, elle jouissait, savourait l’instant et criait comme une parfaite cochonne au crime ! Il y a même ceux qui ont fait leurs bagages pour s’offrir des vacances aux frais du roi des Makal. Alors c’est niet, Oulach smah, oulach !