De Guillaume Tell à « Guillaume du FIS »
A défaut d’un Guillaume Tell national, la Suisse adopte Mourad Dhina, le baptise « Guillaume du FIS » et lui offre, comme le veut la légende, la fameuse arbalète et son carreau, son unique arme nationale. La Suisse étant un pays herbager et où la pomme est reine, il lui manque cependant la cible. Ce n’est plus le fils de Guillaume Tell, étant mort depuis, mais la mère génitrice de Mourad qui portera la pomme sur sa tête ! Mourad qui a l’habitude des explosifs et n’a rien d’un bon archer car ne connaissant rien en arc et arbalète accepta vaillamment de relever le défi afin d’honorer les siens morts au maquis en faisant la cuisine quelque part dans les montagnes d’Algérie et ceux restés bien tapis quelque part à Sion et devenir lui même citoyen de ce pays de cocagne où il fait bon vivre à l’ombre des hautes murailles des banques qui recèlent des richesses déposées là par quelque nantis fuyant leurs contrées mises à feu et à sang. Mourad n’est pas bon viseur, non plus, sa vue s’est affaiblie avec l’âge par tant de plans échafaudés la nuit à la lumière blafarde de quelques chandelles allumées dans les sous sols humides d’une chocolaterie suisse. C’est d’ailleurs ce qui lui plait et l’encourage à user de son arbalète…contre sa propre mère. Ce qu’il fit…