Bombardements aux abords d’un hôpital à Ghaza : Vers la réédition du massacre de l’hôpital baptiste !
Encouragé par le soutien inconditionnel de ses alliés de l’Occident, l’occupant sioniste risque de rééditer le massacre de l’hôpital baptiste Al Ahli de Ghaza. Les forces d’occupation semblent bien décidées à s’attaquer à un autre hôpital de la Bande de Ghaza, cette celui d’Al-Qods. Le Croissant-Rouge palestinien qui n’a cessé de lancer des appels au secours en raison des menaces qu’il reçoit de la part de l’occupation contre l’hôpital en question a affirmé, hier soir, que l’armée d’occupation a bombardé à plusieurs reprises les abords d’un de ses hôpitaux à Ghaza, provoquant des dégâts et mettant en péril les patients et les civils venus s’y réfugier. « L’armée sioniste continue à tirer délibérément des roquettes aux abords immédiats de l’hôpital al-Qods pour forcer le personnel médical, les personnes déplacées et les patients à évacuer l’hôpital », a indiqué l’organisation dans un communiqué. « Ceci a causé des dégâts importants dans les services de l’hôpital et a provoqué des suffocations pour certains patients et parmi les personnes déplacées qui s’y abritent, précise le communiqué.
Le Croissant-Rouge précise qu’outre ses patients, le complexe hospitalier accueille 14.000 personnes qui, pour se mettre à l’abri des bombardements sionistes, s’y sont réfugiés, persuadés qu’un hôpital serait épargné par les frappes.
Plus tôt, le Croissant-Rouge a déclaré: « Nous venons de recevoir des ordres de la part des forces d’occupation d’évacuer immédiatement l’hôpital Al-Quds dans la bande de Gaza, menaçant de le bombarder ».
Une menace que le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, prend très au sérieux. Sur son compte X le patron de l’OMS a déclaré hier que « le rapport du Croissant-Rouge palestinien sur les menaces d’évacuation de l’hôpital Al-Qods à Gaza est profondément inquiétant ». « Nous rappelons qu’il est impossible d’évacuer des hôpitaux remplis de patients sans mettre leur vie en danger », rappelle-t-il. Le responsable de l’OMS a, en effet, souligné que »les services de santé doivent toujours être protégés par le droit international humanitaire ».
Sabrina Aziouez