Agriculture saharienne : Un quatrième portefeuille foncier proposé aux investisseurs
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a ouvert et mis en ligne hier le quatrième portefeuille foncier comptant 30 périmètres de plus de 16.000 hectares qu’il propose aux investisseurs dans le cadre du développement de l’agriculture saharienne, particulièrement les cultures industrielles stratégiques. Le département de Mohamed Abdelhafid Henni a annoncé hier dans un communiqué, l’ouverture d’un nouveau registre foncier par l’intermédiaire de l’Office de développement de l’agriculture saharienne et du l’Office national des terres agricoles, proposé à tous les investisseurs intéressés par les cultures stratégiques dans les wilayas du Sud. En ce qui concerne l’Office de développement de l’agriculture saharienne, le registre foncier concerne une superficie totale de 16 300 hectares pour 30 périmètres destinés aux investisseurs dans 10 wilayas, précise la même source. En plus de ces périmètres l’Office nationale des terres agricoles propose une superficie totale de 1 300 hectares pour 39 périmètres dans cinq wilayas, pour ceux qui souhaitent obtenir des terres agricoles à réhabiliter dans le cadre du droit de concession. Des périmètres qui sont proposés depuis hier à travers la plateforme de l’ONTA. Le délai de soumission des projets et de dépôt des dossiers a été fixé au 21 novembre en cours.
Il est utile de rappeler que le développement des cultures stratégiques dans le cadre de l’agriculture saharienne est une priorité pour le gouvernement qui compte élargir les superficies destinées aux cultures stratégiques, notamment la céréaliculture. C’est dans ce cadre que l’Office de développement de l’agriculture industrielle saharienne a lancé plusieurs appels à manifestations pour des portefeuilles fonciers dans ce cadre. L’ODAS a ainsi mis en ligne au mois d’avril dernier un troisième portefeuille foncier de 200.000 hectares au bénéfice des investisseurs. L’objectif des diverses opérations lancées et qui restent à lancer et d’atteindre une superficie 1 million d’hectares de terres cultivées en céréaliculture au niveau des wilayas du sud, avec un rendement attendu de 70 à 80 quintaux par hectare. Un objectif qui doit permettre de réduire les importations de céréales estimées actuellement à près de 10 millions de tonnes et les substituer progressivement par la production locale. Un objectif qui s’inscrit dans la démarche des plus hautes autorités tendant à consolider la sécurité alimentaire
Sabrina Aziouez