Mali: 15 soldats maliens tués dans une embuscade dans le centre
Quinze soldats maliens ont été tués, au cours d’une embuscade jeudi dans le centre du pays, a annoncé l’armée malienne.
Dans un premier temps, le site officiel des Forces armées maliennes (FAMa) avait annoncé un bilan provisoire de 11 soldats tués et 10 blessés, dont neuf dans un état grave. »Un convoi quittant Douentza pour Boni a été la cible d’une embuscade, ce jeudi 19 août 2021 aux environs de 12h45, après l’explosion d’une fourgonnette piégée abandonnée sur la RN6 (Route nationale N°6) aux environs de Boni. Le bilan provisoire est de 15 morts et des blessés du côté des FAMa », a indiqué le communiqué de la DIRPA.Dimanche dernier, trois soldats maliens ont été aussi tués dans l’explosion d’une mine artisanale sur la route de l’aéroport de Ménaka, dans le nord-est du pays. C’est un véhicule FAMa de l’escorte entrant et sortant du Secteur-1, en partance pour l’aéroport de Ménaka, qui a sauté sur une mine artisanale.
Dans le Burkina Faso voisin, 80 personnes – 65 civils et 15 gendarmes – ont été tuées lors d’une attaque mercredi contre un convoi militaire escortant des civils, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir.
« Selon un bilan réactualisé ce jour à 18h50 (heure locale et GMT), 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste », indique un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura.Un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes tués initialement annoncé, après la mort d’un 15e gendarme blessé, ce qu’a confirmé la gendarmerie jeudi soir.Les 65 civils tués sont 52 hommes, sept femmes et six supplétifs des Volontaires de la défense de la patrie (VDP). Soixante-quatre ont été inhumés jeudi à Arbinda, dans la région du Sahel (nord) où a eu lieu l’attaque.L’attaque s’est produite dans la zone « des trois frontières » entre Burkina, Niger et Mali, régulièrement frappée par les actions meurtrières de groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI).
Les gendarmes et les supplétifs VDP escortaient des civils victimes de précédentes attaques, qui retournaient dans leurs localités d’origine de la même région du Sahel.
R.I. avec agences