Trois avenants signés hier à Tripoli : Sonatrach et le Libyen NOC élargissent leur coopération
La Sonatrach et le la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) ont signé hier à Tripoli trois avenants concernant les accords liant les deux compagnies. Deux des avenants concernent les délais d’exploration sur les blocs que détient la Sonatrach dans le bassin de Ghadames en Libye, alors que le troisième est destiné à élargir la coopération entre les deux compagnies dans les hydrocarbures conventionnels et non-conventionnels à plusieurs domaines.
En marge de la participation de la Sonatrach au Sommet Énergie et Économie qui s’est tenu samedi et dimanche dans la capitale libyenne Tripoli, le groupe pétrogazier national a signé plusieurs accords avec la NOC. Le premier concerne, selon un communiqué de la Sonatrach un avenant au mémorandum d’entente signé, en 2022, entre les deux parties, et vise à enrichir les axes de coopération entre les deux parties à travers l’intégration de nouvelles activités consistant en l’exploration et le développement des ressources conventionnelles et non conventionnelles.L’avenant concerne, en outre, le développement des explorations pétrolières et gazières au niveau des champs marginaux inexploités, notamment via les techniques de récupération secondaire et tertiaire des gisements épuisés, ainsi que le développement des activités en lien avec la transition énergétique, les énergies renouvelables, et l’échange d’expertises.
Par ailleurs, la « SIPEX » (filiale Sonatrach) et la NOC ont signé à cette occasion deux avenants portant prolongation des délais d’exploration au niveau des deux périmètres contractuels 95/96 et 65 situés dans le bassin de Ghadamès en Libye, précise le communiqué.
Il est utile de rappeler que la Sonatrach et la NOC ont signé en février 2022 un protocole d’accord pour le retour de Sonatrach à l’activité en Libye, en remplissant ses obligations contractuelles dans les zones contractuelles 65 et 96/95 dans le bassin de Ghadamès. L’accord doit également permettre de renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services et de la formation. Notons que la Sonatrach a repris ses activités en Libye au mois de novembre dernier. Il est utile de rappeler dans ce sens que la NOC a annoncé au mois d’août dernier la notification de levée de force majeure de la part trois grandes compagnies pétrolières, parmi lesquelles figure la Sonatrach, ont décidé de reprendre leurs activités en Libye. La Sonatrach est présente en Libye à travers sa filiale internationale Sipex qui déqui tient trois blocs dans le bassin de Ghadames.Ce bassin se situe dans le sud-ouest de la Libye, une zone riche en hydrocarbures (pétrole et gaz) à la frontière entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie. Avant la suspension de ses activités, la Sonatrach avait terminé le forage d’environ sept puits de pétrole prêts pour la production
Notons enfin que le sommet libyen sur l’énergie et l’économie a été l’occasion de discuter des enjeux et de l’avenir du secteur énergétique en Afrique et d’œuvrer à l’évaluation de l’énorme potentiel des énergies renouvelables notamment l’énergie solaire dans le continent africain, ajoute la même source. Cet évènement énergétique a vu la participation des grandes compagnies pétrolières internationales, dont Sonatrach. A cette occasion, la NOC a invité toutes les entreprises étrangères à profiter des opportunités d’investissement en Libye. Au cours de cet évènement, M. Hachichi a participé à un débat sur
« l’énergie », abordant dans son allocution les défis imposés par les futurs besoins énergétiques , notamment le gaz naturel, étant une énergie de transition fondamentale, outre l’adoption des énergies renouvelables qui permettent de réaliser des acquis socio-économiques et contribuent à réduire l’empreinte carbone, conclut le communiqué.
Samira Ghrib