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Le SG de l’ONU appelle depuis Rafah à un cessez-le-feu :« Le monde en a assez » !

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé hier depuis le poste-frontière de Rafah a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza pour mettre fin au « cauchemar sans fin » dans lequel sont englués les Palestiniens.

Les massacres commis par l’occupation israélienne à Ghaza suscitent une vague d’indignation à la mesure de la barbarie de l’armée d’occupation. L’opinion publique mondiale est mobilisée et maintient la pression pour faire cessez le génocide. C’est dans ce contexte que le Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé hier depuis le poste-frontière de Rafah a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza pour mettre fin au « cauchemar sans fin » dans lequel sont englués les Palestiniens.  « Le monde en a assez » de « ce cauchemar sans fin », a déclaré Antonio Guterres en Egypte, aux portes de la bande de Ghaza. »Je me fais l’écho de la grande majorité du monde qui en a vu assez. Qui en a assez », a dit à la presse M. Guterres depuis le côté égyptien du poste-frontière de Rafah. « A Ghaza, les Palestiniens sont englués dans un cauchemar sans fin », a-t-il ajouté.

Il a déploré les « maisons détruites, les familles et les générations entières disparues ainsi que la faim et la famine qui planent au-dessus de la population ». « Rien ne justifie la punition collective subie par le peuple palestinien. Maintenant plus que jamais, il est temps d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat », a-t-il lancé. L’agression israélienne contre la bande de Ghaza plus de 32.000 morts essentiellement des femmes et des enfants.

Ces dernières 24 heures, les bombardements sioniste incessants ont fait plus de 70 morts. A Rafah, un bombardement nocturne sur une maison a tué une grand-mère, Nadia Kawareh, et quatre de ses petits-enfants âgés entre 3 et 12 ans, ont indiqué des proches.

Au-delà des bombardements, l’entité sioniste se sert de la faim comme arme de guerre et pour exterminer la population. En empêchant l’entrée de l’aide humanitaire, mais aussi en s’attaquant aux civils dans les points de distribution de l’aide lorsque celle-ci parvient à y être acheminée. Ainsi, et selon les autorités palestiniennes 19 Palestiniens ont été tués et 23 autres blessés par les forces d’occupation, qui ont pris pour cible des civils qui attendaient la distribution de l’aide humanitaire, au sud-est de la ville de Ghaza. « L’occupation israélienne a commis un massacre, faisant 19 martyrs et 23 blessés parmi les civils alors que des milliers de citoyens attendaient de la farine et de l’aide sur la place du Koweït », a déclaré le bureau des médias dans un communiqué. Et d’ajouter : « L’armée d’occupation et ses chars ont tiré à la mitrailleuse sur les gens affamés qui attendaient des sacs de farine et de l’aide dans un endroit isolé qui ne représentait pas une menace pour l’occupation. Certains des martyrs ont été transportés à l’hôpital baptiste, tandis que les dépouilles d’un certain nombre d’entre eux gisaient encore sur place ».

De son côté, l’Agence des secours et des travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a indiqué hier que l’entité sioniste a empêché un convoi d’aide alimentaire d’arriver dans le nord de la bande de Ghaza, pour la deuxième fois en une semaine. Le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a averti, dans un message sur son compte sur la plateforme « X », que les habitants du nord de Ghaza sont au « bord d’une famine provoquée par l’homme ». Le responsable onusien a souligné que « la dernière fois que les équipes de l’UNRWA ont pu envoyer une aide alimentaire au nord de Ghaza, c’était il y a environ deux mois ». Les autorités sionistes « ont refusé à un autre convoi de l’UNRWA transportant des vivres indispensables de se rendre dans le nord, où les gens sont au bord de la famine », a déclaré le chef de l’UNRWA.  Lazzarini a poursuivi en disant que la faim pourrait encore être évitée si l’entité sioniste « permettait de fournir une aide alimentaire à grande échelle au nord, y compris via l’UNRWA, la plus grande organisation humanitaire à Ghaza ».  « Pendant ce temps, des enfants continueront de mourir de malnutrition et de déshydratation. L’insupportable ne peut pas devenir la nouvelle normalité », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a averti que « la famine est imminente dans la bande de Ghaza et une fois qu’elle sera déclarée, il sera trop tard ». Dans un message publié sur la plateforme « X », Griffiths a ajouté que « la famine est imminente à Ghaza, où plus d’un million de personnes sont en danger en raison de l’interruption de l’aide vitale ».

Enfin, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a réitéré appel à un cessez-le-feu à Ghaza, où plus de 10.000 enfants ont été tués dans la guerre génocidaire sioniste. « Environ 20 % des victimes sont des enfants dans les guerres, mais à Ghaza, ce chiffre est proche de 40 % », a déclaré le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, ajoutant que sur les 32.142 martyrs recensés jusqu’au 23 mars, « plus de 10.000 victimes sont des enfants et que ce nombre continue d’augmenter ». « Nous ne savons pas combien se trouvent sous les décombres. C’est absolument dévastateur pour les enfants. De nombreux enfants ont faim et la famine est imminente », a déclaré le porte-parole de l’UNICEF cité par

des médias. Aussi, la situation est désastreuse en ce qui concerne les fournitures médicales destinées aux blessés. « Plus de 20 des 36 hôpitaux de Ghaza ne fonctionnent tout simplement pas », a-t-il ajouté. Elder a déclaré qu’un cessez-le-feu est le seul moyen d’aider les enfants. Il a souligné que la bande de Ghaza « n’est pas un endroit pour les enfants à l’heure actuelle, mais il y a plus d’un million d’enfants » là-bas ».

Lyes Saïdi

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