La CNAS signe une convention avec le CHU Brugmann en Belgique : Améliorer la prise en charge des malades à l’étranger
La Caisse nationale des assurances sociales des salariés (sécurité sociale) a signé hier une convention de coopération avec le Centre hospitalier universitaire de Bruxelles « Brugmann » en Belgique dans l’objectif d’améliorer la prise en charge des patients transférés à l’étranger. Cette convention doit permettre d’assurer une prise en charge médicale optimale des cas complexes notamment la greffe de foie et de moelle osseuse chez les enfants de moins de trois ans, a souligné à l’occasion, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb. Le ministre a estimé que ce partenariat constitue « une nouvelle pierre angulaire » dans la coopération entre les deux pays dans le cadre « de l’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients algériens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, contribuant ainsi à la concrétisation des engagements du Président de la République visant à promouvoir les soins de santé pour les citoyens, notamment en trouvant de nouvelles formules de coopération dans le domaine de la prise en charge médicale de certains cas difficiles, notant que cette convention s’inscrit dans le cadre de l’échange d’expériences et de la coopération internationale dans le domaine de la santé. Le ministre a également expliqué que la coopération avec les institutions hospitalières belges permettra « l’échange de technologie, de connaissances et d’expertise médicale entre l’institution hospitalière belge concernée et les institutions hospitalières algériennes », ainsi que « la prévention des maladies et le développement de la recherche médicale ».
Dans le même contexte, il a indiqué que les deux parties « ont commencé à élaborer un programme de formation qui permettra aux équipes médicales et paramédicales algériennes de bénéficier de l’expérience et de l’efficacité des institutions de santé belges ».
Le ministre a également mis en avant les efforts des pouvoirs publics en matière de promotion de la santé. Il a ajouté dans ce sens que la réduction du nombre de transferts des patients pour traitement à l’étranger est « un indicateur standard du développement du secteur de la santé en Algérie en termes d’infrastructures publiques et privées, d’équipements médicaux ainsi que de compétences humaines pertinentes.
R.N.
