Smail Mira au sujet du MAK : «Il faut mettre hors d’état de nuire le sioniste Ferhat M’henni»
L’homme politique et fils du colonel de l’ALN Abderrahmane Mira, Smail Mira a qualifié lundi le mouvement séparatiste mené par Ferhat M’Henni, d’organisation « sioniste », rappelant « l’essence » terroriste de ce groupe même du temps des présidents Boumediène et Chadli, lorsque ses membres étaient à la quête d’armes en provenance de l’ex Yougoslavie.
Lors d’une intervention à la Télévision nationale, lundi soir, le fils du Tigre de la Soummam n’a pas manqué de dévoiler certaines vérités à propos de Ferhat M’Henni. « M’henni est détenteur de la nationalité et du passeport israéliens et a été à l’origine d’énormes problèmes en Kabylie », révélera-t-il.Smail Mira ajoutera que le chef du MAK, « donnait depuis des années, des instructions à ses militants pour allumer des feux dans les forêts de la Kabylie mais également en dehors de cette région pour faire diversion ».Ce mouvement terroriste, « était aussi chargé de la destruction des châteaux d’eau en Kabylie ainsi que des transformateurs électrique », dira-t-il précisant que ces instructions dataient d’avant les derniers feux de forêts qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays.
« Les derniers feux de forêts n’étaient pas une surprise pour moi, je savais qui était derrière », lâche l’ancien chef des patriotes de la ville de Tazmalt et néanmoins ancien maire de cette ville de la vallée de la Soummam. Il émettra d’ailleurs le souhait de procéder à l’arrestation de Ferhat M’Henni qu’il désigne comme « saboteur qui a causé du tort à la Kabylie » Smail Mira insiste sur le fait que Ferhat M’Henni s’active pour l’acquisition d’armes, confirmant ce qui a été rapporté dans notre édition du 23 aout, concernant les camps d’entrainements des milices du MAK sur le sol marocain et sur les territoires occupés du Sahara occidental.« Oui, il ya des camps d’entrainements au profit du MAK dans un pays voisin », assène le fils au colonel Abderhmane Mira indiquant que « des éléments du MAK originaires de la wilaya de Béjaïa, s’entrainent actuellement dans des camps situés sur le territoire marocain et un autre groupe se trouve actuellement à Tel-Aviv (Entité sioniste) ».L’invité de la télévision nationale se dit prêt à combattre cette organisation terroriste, rappelant la lutte qu’il avait livré avec les groupes de patriotes dont il était le chef, une guerre contre les hordes terroristes qui écumaient les maquis de la Kabylie durant la décennie noire.
Smail Mira en appel d’ailleurs aux patriotes de la région de Kabylie, en s’unissant pour mettre « hors jeu ce sioniste de Ferhat M’Henni ».L’ancien P/APC de la ville de Tazmaltrappelle l’esprit patriotique « majoritaire » en Kabylie, déplorant certaines attaques qui visent cette région comme notamment le qualificatif de « zouaves » semés à tout bout de champ sur les réseaux sociaux et qui porte atteinte à cette région et ses habitants, appelant leurs auteurs à cesser leurs attaques « racistes » contre la Kabylie.
20 membres du MAK se sont évaporés dans la nature
Il poursuivra son intervention au sujet de ces attaques dont fait l’objet la Kabylie, en rappelant que certains auteurs sont des membres du Conseil de la Nation, allusion à Benzaim du FLN sans le citer nommément, certains journalistes et même des chefs de partis politique, allusion également à Bengrina chef de file du mouvement El Bina.
Notons que selon nos sources au niveau des services de sécurité, une vingtaine de membres du MAK, originaires de la wilaya de Bejaia, avaient rejoint clandestinement l’Europe et dont certains s’étaient par la suite évaporées dans la nature.
Ceci, n’exclue pas, selon nos sources, la possibilité que « ces haragas » aient pu rejoindre par la suite, grâce à des complicités, ces camps d’entrainements existant sur le sol marocain, ceux des territoires Sahraouis sous occupations ou ceux érigés à Tel-Aviv comme l’a affirmé Smail Mira.n Ce qui est certain, ajoutent nos sources bien au fait de ce dossie, plusieurs membres de ce mouvement originaires de la wilaya de Bejaia, ont quitté ce mouvement une fois arrivés à Paris, après avoir interpellé Ferhat M’Henni, concernant la gestion des fonds de ce mouvement ce qui leur a valu d’être molestés par les sbires de M’henni. L’une des premières victimesest née en 1953 et connue sous le pseudonyme d’Ikouvach originaire de sidi Aich.
En effet, cet homme de presque de 70ans avait en octobre 2020, interrogé Ferhat M’Henni au sujet de la gestion et surtout sur l’origine des fonds récoltés par ce mouvement. Des questions qui ne semblaient pas être du goût des dirigeants du MAK et qui ont valu à ce militant originaire de Sidi Aich, une agression physique opérée en plein Paris.
Idir Yaghmourassen