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Un récent rapport d’Amnesty International conforte la position algérienne : Des pays européens continuent d’alimenter la région du Sahel d’armes de guerre

Le contrôle du mouvement et de la circulation des armes dans le Sahel représente un grand danger pour la sécurité des pays de la région dont l’Algérie qui partage de vastes frontières eux. Aussi, la diplomatie algérienne n’a cessé d’œuvrer  pour l’endiguement de cette menace. L’Algérie qui a réussi à allier des pays très important dans de nombreuses organisations dont l’ONU et l’UA a toujours soutenu les solutions politiques des conflits marquant ce vaste territoire en privilégiant des compromis entre les parties concernés sans aucune interférences étrangères à même de parasiter ces efforts.

Les efforts de l’Algérie sont chaque jour un peu plus confortés au vu des développements qui surviennent dans la région du Sahel essentiellement en ce qui concerne justement la circulation des armes. L’assèchement de ce phénomène qui alimentent les groupes armés qui activent sur cet axe figure est ainsi parmi les priorités absolues de la diplomatie algérienne par ailleurs très actives dans cette région.

Parmi ces développements qui confortent la position algériennes, le récent rapport publié hier sur le site d’Amnesty International qui fait état d’armes de fabrication serbe ayant été identifiées dans des vidéos publiées par des groupes armés au Sahel, notamment un groupe affilié à l’organisation terroriste autoproclamée « Etat islamique ».  Le rapport de cette ONG précise en effet que « les nouveaux fusils, certains étant les modèles les plus récents qui existent, correspondent à des transactions entre la Serbie et le Burkina Faso, ce qui laisse à penser que ces armes ont été vendues récemment au gouvernement burkinabé avant de tomber entre les mains de groupes armés ».

Pire encore, l’ONG pointe d’autres pays européens impliqués dans ces transaction en affirmant dans son rapport quel ‘analyse des données relatives aux transactions commerciales montre aussi que la République tchèque, la France et la Slovaquie exportent de grandes quantités d’armes légères et de petit calibre au Sahel depuis que cette région est en proie à l’insécurité. Des transactions effectué bien que la Serbie, la République tchèque, la France et la Slovaquie aient ratifié le Traité sur le commerce des armes (TCA), qui interdit tout transfert d’armes s’il existe un risque qu’elles servent à commettre ou faciliter des violations des droits humains.Aussi, devant cette imbroglio, le responsable du programme entreprises, sécurité et droits humains à Amnesty International, Patrick Wilcken avertit sur ce contexte que « Dans ce contexte qui ne cesse de s’aggraver, les Etats doivent faire preuve d’une extrême prudence en matière de transferts d’armes au Sahel. Il existe un risque inacceptable que les armes soient détournées vers des groupes armés (…) Alors que se tiendra la semaine prochaine la conférence annuelle sur le Traité sur le commerce des armes, nous engageons tous les Etats à se montrer à la hauteur de leurs obligations et à ne pas valider de transferts d’armes susceptibles de favoriser des violations des droits humains ». A rappeler à cet effet que des délégués de 110 pays se rencontreront à Genève le 30 août prochain à l’occasion de la septième Conférence des Etats parties au Traité sur le Commerce des Armes (TCA).

Un traité qui interdit pour rappel aux Etats d’exporter des armes lorsqu’il existe un risque prépondérant que ces armes servent à commettre ou à faciliter des génocides, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou de graves atteintes aux droits humain en plus du risque que les armes vendues à des gouvernements soient cédées illégalement à des auteurs d’atteintes aux droits humains.

Akli Amor

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