La fin de l’exil
Par Melissa Roumadi-Belferag
«L’asile le plus sûr est le sein d’une mère.» Jean-Pierre Florian, écrivain français.
Sale temps pour les apprentis-barbouze qui sévissent de l’autre côté de la Méditerranée. Leur exil doré à Paris, à Madrid et à Londres est en train de prendre fin. Ils redoublent de férocité ces derniers jours et multiplient les gesticulations dans l’espoir de repousser la fatalité. L’extradition d’Abdelmoumène Ould Kaddour, puis du gendarme déserteur, converti en pseudo-opposant youtubeur a sonné le glas des espoirs des résidus du terrorisme et de la Issaba d’échapper à la Justice. Ils se complaisaient dans leur statut de « réfugiés politiques persécutés », ou dans l’espoir de l’obtenir pour les plus malchanceux. Ils n’ont pas arrêté leurs actions de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie, par la désinformation et par le financement d’actes de sabotage. Mais une ligne rouge a été franchie. Ils ont attenté à la vie de citoyens innocents. Leurs actes malfaisants ont fait des morts. Et c’est en soi du terrorisme. Ils ne peuvent plus se prévaloir du statut « de militants politiques pourchassés », qu’ils ne méritent en aucune manière d’ailleurs. Car le terrorisme est comme un tueur en série. Il ne peut s’empêcher de faire des erreurs et de laisser des traces pour se faire prendre. Les conventions internationales sont claires à ce propos, tout comme les accords d’extradition et d’entraide judiciaire. Et la machine diplomatique est à l’œuvre pour rapatrier tous ces fous qui se sont satisfaits de leur félonie, et les présenter à la Justice. Ils devront dire adieu à leur exil, eux qui ont oublié qu’il n’y a point d’asile en dehors de la mère-patrie.