Régions

Oran: Un réseau de recherche sur l’huile d’argan

Lancé en 2023 par le président Abdelmadjid Tebboune, le programme de développement de la production d’huile d’argan vise à transformer le paysage agricole et économique du pays d’ici 2030.

L’Agence thématique de recherche en sciences de la santé et de la Vie (ATRSSV) vient de mettre en place un réseau de recherche pour le développement de la production de l’huile d’argan, a indiqué, hier, un communiqué de cette agence. La même source a précisé qu’il s’agit d’un sous-réseau thématique baptisé « DZargan », affilié au réseau thématique « agriculture saharienne », récemment créé par cette agence. Selon le communiqué, « DZargan » a été mis en place « suite aux orientations du président de la République, lors du Conseil des ministres du 15 juillet dernier, qui a insisté sur la nécessité d’amorcer l’étape du développement des produits agricoles à travers les fermes pilotes qui ont été restructurées, afin de les rendre plus rentables, en accordant un intérêt au développement de la production de l’huile d’argan, d’autant que l’Algérie dispose de grandes capacités en la matière ». Le sous-réseau thématique DZargan est un espace constitué d’experts nationaux résidant en Algérie et à l’étranger, des partenaires socio-économiques et des entités de recherche spécialisées, selon la même source. Il vise avant tout à fédérer et rassembler les compétences scientifiques, mutualiser les ressources et valoriser le travail d’équipe pour mettre en œuvre des projets d’intérêt commun afin de développer la filière de l’huile d’argan. Dans le cadre de sa stratégie 2024-2030, l’ATRSSV avait créé trois réseaux thématiques: agriculture saharienne, les plantes médicinales et aromatiques et les bio-banques, en attendant la création du Réseau Santé et Médecine de Précision, a indiqué la même source.

Prisée dans le monde entier pour ses vertus culinaires, cosmétiques et médicinales, l’huile d’argan est la plus chère au monde. Son prix peut atteindre les marchés internationaux, les 300 dollars le litre. Une opportunité en or pour l’Algérie, qui cherche à diversifier son économie au-delà des hydrocarbures.

Sur le terrain, les choses s’accélèrent. Les pépinières des services forestiers ont déjà produit 200 000 plants d’arganiers, prêts à être plantés dans les régions propices. Les agriculteurs et investisseurs intéressés par cette culture prometteuse ne sont pas laissés à eux-mêmes. Un dispositif complet d’accompagnement a été mis en place, offrant formations, soutien technique et suivi personnalisé. L’enthousiasme est palpable. L’arganier, au-delà de son potentiel économique, représente un espoir de revitalisation pour les régions arides du pays. Il promet de créer des emplois, de générer des revenus locaux et de lutter contre la désertification.  L’Algérie voit dans l’arganier bien plus qu’un simple arbre : c’est le symbole d’un avenir plus vert et plus prospère.

Chokri Hafed

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *