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Un congrès international en explore les perspectives: L’Algérie, future destination phare du tourisme médical

Le Congrès international de la santé et du tourisme médical (IHTC) qui s’est tenu, pendant trois jours à Alger a rassemblé, experts et spécialistes venus de différents pays leaders dans ce domaine et lesquels ont exploré les moyens de faire de l’Algérie une destination de choix pour le tourisme médical. L’Algérie, riche de ses 280 sources thermales, de ses 1600 établissements hôteliers offrant une capacité d’accueil de 151 000 lits, et de ses 3 centres de thalassothérapie, dispose d’atouts considérables. Mohamed Karim Chikhi, directeur des activités thermales au ministère du Tourisme et de l’Artisanat, a souligné l’importance de ce congrès pour mettre en lumière ces ressources encore méconnues à l’international. « Notre pays recèle un potentiel immense dans le domaine du tourisme médical », a-t-il déclaré. « Nous avons élaboré une stratégie nationale visant à valoriser nos sources thermales et à soutenir l’investissement dans ce secteur qui suscite un intérêt croissant auprès de nos citoyens, tous âges confondus. » L’ambition de l’Algérie ne s’arrête pas là. M. Chikhi a annoncé la programmation de 22 nouveaux projets de centres de thalassothérapie le long du littoral national. Ces projets s’ajoutent aux 35 stations thermales privées déjà en exploitation et aux 8 stations publiques gérées par le Groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT), dont la plupart ont bénéficié de travaux de réaménagement et de modernisation. Elias Rahal, représentant du ministère de la Santé, a mis en avant la qualité des soins prodigués en Algérie. « Grâce à la politique volontariste de l’État et aux efforts constants de développement, notre système de santé atteint aujourd’hui des standards élevés », a-t-il affirmé. Cette excellence médicale constitue un atout majeur pour le développement du tourisme de santé dans le pays. Les participants au congrès ont unanimement souligné l’importance de renforcer l’investissement dans ce secteur prometteur. Plusieurs pistes ont été évoquées, à l’image de la diversification de l’offre touristique médicale et de la mise en place de facilitations pour les investisseurs, notamment l’accès aux crédits bancaires. Ils recommandent aussi la réalisation de nouvelles stations thermales et centres de thalassothérapie. L’implication des secteurs de la santé et des transports dans le développement de cette activité a également été évoquée de même que la formation d’un personnel qualifié dans les différentes spécialités liées au tourisme médical. Nacereddine Harek, président de la Fédération nationale du transport et du tourisme, a insisté sur les retombées économiques potentielles de ce secteur. « Le développement du tourisme médical en Algérie pourrait générer de nombreux emplois et contribuer significativement à notre croissance économique », a-t-il déclaré. « Il est crucial de tirer profit des expériences des pays pionniers dans ce domaine pour faire de l’Algérie une destination attractive. » Le congrès a réuni des experts de plusieurs pays reconnus dans le domaine du tourisme médical, notamment la Tunisie, la Jordanie, l’Inde et la Turquie. Ces échanges d’expériences et d’expertises visent à permettre à l’Algérie de développer une vision claire et efficace pour son propre secteur du tourisme de santé.

Chokri Hafed

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