Sommet de l’avenir: Un pacte pour un meilleur avenir pour l’Humanité
Le « Sommet de l’avenir » s’est ouvert hier à New York en amont de l’Assemblée générale des Nations unis qui doit s’ouvrir demain. Ce sommet, qui a rassemblé de nombreux chefs d’État et de gouvernement, a pour ambition de dessiner « un avenir meilleur » pour l’humanité face aux défis mondiaux actuels. Au cœur de cet événement, les États membres de l’ONU ont adopté un « Pacte pour l’avenir », document ambitieux visant à renouveler l’engagement collectif envers les principes fondateurs des Nations Unies. Ce pacte de plus de 20 pages présente 56 actions concrètes couvrant un large éventail de domaines, du renforcement du multilatéralisme à la réforme des institutions internationales, en passant par la lutte contre le changement climatique et le développement de l’intelligence artificielle. Dans un monde marqué par les tensions géopolitiques, les conflits persistants et les crises multiformes, ce pacte apparaît comme une tentative de revitaliser la coopération internationale. Il reconnaît la nécessité d’adapter le système multilatéral aux réalités d’un monde en mutation rapide, tout en réaffirmant l’importance des valeurs fondamentales inscrites dans la Charte de l’ONU.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, représenté au sommet par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, a souligné la semaine dernière l’importance cruciale de ce moment. Il a qualifié le sommet d' »étape charnière » et d' »opportunité renouvelée » pour résoudre pacifiquement les crises internationales et construire un ordre mondial plus équitable. Le Président Tebboune a particulièrement insisté sur la nécessité de mettre fin à la marginalisation des pays africains et de répondre aux aspirations des peuples opprimés. Il a appelé à l’éradication des derniers vestiges du colonialisme et de la domination, soulignant ainsi l’ambition du pacte de repenser les relations internationales sur une base plus équitable.
Le Pacte pour l’avenir aborde également des questions cruciales telles que la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, nécessaire pour refléter les réalités géopolitiques actuelles. Il met l’accent sur la protection des intérêts des générations futures, reconnaissant l’urgence d’agir face aux défis environnementaux et technologiques. En s’engageant dans ce pacte, les nations signataires reconnaissent les limites du système international actuel face aux crises « continuelles » qui menacent la stabilité mondiale. Le document vise à insuffler un nouvel élan au multilatéralisme, essentiel pour relever efficacement les défis transnationaux tels que le changement climatique, les pandémies ou les conflits régionaux.
Lyna Larbi