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Plus un millier de morts et un million de déplacés: Guerre d’extermination contre le Liban

L’entité sioniste poursuit ses agressions meurtrières contre Ghaza et le Liban, provoquant des déplacements massifs de population et un nombre effroyable de victimes civiles. Les similitudes entre ces deux agressions sont frappantes et révèlent une stratégie d’extermination à grande échelle.

Au Liban, le Premier ministre Najib Mikati a annoncé que le nombre de personnes déplacées en raison de l’agression sioniste en cours « pourrait atteindre un million de personnes ». Il a souligné que cela pourrait être « le plus grand déplacement de population de l’histoire du Liban ». Cette situation dramatique fait écho à celle de Ghaza, où près de deux millions de Palestiniens ont été contraints de fuir leurs foyers et ont été forcés au déplacement à plusieurs reprises depuis le début de l’agression génocidairesioniste. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a réagi en lançant une opération d’urgence pour fournir une aide alimentaire à un million de personnes affectées par l’escalade au Liban. Matthew Hollingworth, directeur du PAM pour le Liban, a déclaré : « Alors que la crise s’aggrave, nous nous préparons à aider jusqu’à un million de personnes avec un mélange d’argent liquide et d’aide alimentaire. »

Les chiffres des victimes dans les deux régions sont alarmants et ne cessent d’augmenter. Au Liban, le ministre de la Santé, Firas Abiad, a rapporté « 1 640 morts, parmi lesquels 104 enfants et 194 femmes, ainsi que 8 408 blessés » depuis le début des attaques sionistes en octobre 2023. Ces chiffres ne prennent pas en compte les dernières frappes, qui ont fait au moins 28 martyrs et 30 blessés en une seule journée. La situation est particulièrement dramatique dans certaines zones. Par exemple, une frappe près de Saïda a fait à elle seule 24 martyrs et 29 blessés. Les raids aériens sionistes ont visé pas moins de 27 villes et villages dans le sud et l’est du Liban en une seule matinée. À Ghaza, le bilan est tout aussi effroyable, avec plus de 41.000 morts et des dizaines de milliers de blessés, dont une proportion importante d’enfants et de femmes.

Le ciblage délibéré et systématique des civils, des personnels de santé et de secours ainsi que des infrastructures essentielles est également dans l’ADN du mode opératoire des forces d’occupation sioniste. Au Liban, le ministère de la Santé a dénoncé « avec la plus grande fermeté les attaques répétées de l’ennemi » sioniste contre les secouristes et les centres de santé. En seulement 48 heures, 14 secouristes sont tombés en martyrs dans les raids sionistes. De plus, 11 professionnels de santé ont perdu la vie dans des frappes visant des établissements médicaux. Cette stratégie de ciblage des civils et des infrastructures vitales est également observée à Ghaza, où les hôpitaux, les écoles et les zones résidentielles ont été rasées par l’occupation sioniste alors que le système de santé a été mis à genou.

L’ampleur de ces agressions dépasse largement le cadre d’un simple conflit localisé et l’entité sioniste fait tout pour que la situation déborde et aboutisse à un conflit régional. L’assassinat du commandant adjoint des Gardiens de la révolution iranienne, Abbas Nilforoushan, et du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors de frappes vendredi  à Beyrouth, illustre la dimension régionale de cette guerre. L’Iran a promis de répondre à ces assassinats, tandis que les groupes armés pro-iraniens ont annoncé leur intention de poursuivre le combat contre l’entité sioniste.

Face à cette escalade de violence, la communauté internationale semble dépassée. Les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu se poursuivent, mais sans résultats concrets pour le moment. Le Premier ministre libanais Najib Mikati, a déclaré que son pays n’avait « pas d’autre choix que l’option diplomatique », soulignant l’urgence de trouver une solution pacifique.

Le déplacement massif de populations, le nombre effroyable de victimes civiles, le ciblage délibéré des infrastructures essentielles et l’extension du conflit à l’échelle régionale sont autant d’éléments qui témoignent de la gravité de la situation. La communauté internationale doit urgemment prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces agressions et protéger les populations civiles. Sans une intervention rapide et décisive, le risque d’une catastrophe humanitaire encore plus grande et d’un embrasement régional ne fera que s’accroître.

Lyes Saïdi

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