Les grandes compagnies pétrolières affichent de l’intérêt pour l’investissement en Algérie: 12 gros contrats en cours de négociation
Pas moins de douze contrats sont actuellement en négociation, dont sept impliquent des compagnies internationales faisant leur entrée sur le marché algérien, comme Texon Oil Suède, Exxon & Chevron (USA) et Nidad d’Arabie saoudite.
L’attractivité du domaine minier national se confirme avec de nombreux contrats en cours de négociation, signe d’un regain d’intérêt des grandes compagnies pétrolières internationales pour l’Algérie. C’est ce qui ressort des déclarations de Mourad Beldjehem, président de l’Agence nationale de valorisation en hydrocarbures (Alnaft), lors d’une intervention à la Radio algérienne. Il a annoncé que pas moins de douze contrats sont actuellement en négociation, dont sept impliquent des compagnies internationales faisant leur entrée sur le marché algérien, comme Texon Oil Suède, Exxon & Chevron (USA) et Nidad d’Arabie saoudite. Cette dynamique positive s’inscrit dans une conjoncture favorable marquée par le lancement officiel, lundi, du premier appel d’offres lancé par Alnaft sous le régime de la nouvelle loi sur les hydrocarbures (loi 19/13), promulguée pour promouvoir l’investissement et attirer les investisseurs dans l’exploration d’hydrocarbures. Selon M. Beldjehem, le régime contractuel et fiscal algérien est désormais classé parmi les plus attractifs d’Afrique, ce qui explique l’engouement des majors du secteur. Les contrats en négociation couvrent essentiellement le partage de production, la concession ou des contrats de service à risques. Il ajoute dans ce contexte qu’Alnaft travaille sur une stratégie de lancement annuel d’appels d’offres, avec un portefeuille de 17 opportunités finalisées et prêtes à être lancées. L’objectif est d’augmenter les capacités de production en découvrant de nouveaux gisements et en les explorant. M. Beldjehem révèle que six opportunités sont ouvertes à la concurrence pour le renouvellement des réserves en onshore, avec un potentiel de production supplémentaire de 20 milliards de mètres cubes de gaz par an à moyen terme. Pour les champs matures, Alnaft fait appel à des compagnies spécialisées dans l’augmentation du facteur de récupération, profitant des dispositions de la nouvelle loi, précise-t-il. Concernant l’exploration offshore, l’Agence a investi 12 millions de dollars dans la prospection et de nouvelles études, avec des premiers résultats prometteurs. Des appels d’offres pour l’offshore sont prévus d’ici 2026. M. Beldjehem souligne également l’importance du transfert technologique apporté par ces compagnies opératrices au niveau des gisements.
Sabrina Aziouez
