Sports

Mandat olympique 2024-2028: Le renouvellement des instances dirigeantes des fédérations lancé

Le coup d’envoi du processus de renouvellement des instances dirigeantes des fédérations sportives nationales pour le mandat olympique 2024-2028 a été donné samedi. Après quatre années de travail, les différentes composantes du mouvement sportif vont se réunir pour choisir leurs nouveaux représentants et tracer les orientations des prochaines années.

Ce processus s’inscrit dans le cadre de la circulaire N.002 du 25 juin 2024 émise par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), qui fixe les modalités de renouvellement des instances sportives. Selon le calendrier établi, les fédérations doivent tenir leurs assemblées générales ordinaires (AGO) et électives (AGE) entre le 1er novembre et le 31 décembre 2024, avant que le Comité Olympique Algérien (COA) ne procède à ses propres élections. Concrètement, le processus s’étalera sur quatre périodes distinctes. La première voit la tenue des AGO et AGE des fédérations de cyclisme, de judo, d’athlétisme, de lutte, de handisport et d’une douzaine d’autres disciplines, du 2 au 15 novembre. La seconde période, du 16 au 30 novembre, concernera des fédérations comme la boxe, le tennis de table, la natation ou encore le taekwondo. Puis ce sera au tour du handball, du basket, du volley et de la gymnastique, entre le 1er et le 15 décembre. Enfin, le processus s’achèvera avec les fédérations de football, de voile, de tir sportif et d’équitation, entre le 16 et le 31 décembre. Ce renouvellement des instances est un moment crucial pour le sport national. Il va permettre de dessiner les contours du mouvement sportif national pour les quatre prochaines années. Ces élections vont déterminer qui sera aux commandes pour relever les défis qui attendent le sport algérien dans les années à venir. Au-delà des enjeux sportifs, ce processus revêt également une dimension politique et sociétale forte. Les fédérations sportives sont des acteurs majeurs de la vie associative, avec un rôle important à jouer dans l’animation des territoires et la promotion des valeurs du sport. Le renouvellement de leurs instances dirigeantes aura donc un impact bien au-delà de la simple sphère sportive. C’est pourquoi ce processus électoral est suivi de près par les pouvoirs publics, qui ont tenu à en encadrer rigoureusement le déroulement. Le ministère de la Jeunesse et des Sports a ainsi défini un cadre réglementaire précis, fixant notamment les modalités de candidature, les conditions d’éligibilité, ou encore les règles de fonctionnement des assemblées générales. Au niveau des fédérations elles-mêmes, les équipes sortantes ont également pris leurs dispositions pour assurer une transition en douceur. Des commissions électorales ont été mises en place, chargées d’organiser le bon déroulement des scrutins et de garantir leur transparence. Des efforts de communication ont également été entrepris pour mobiliser l’ensemble des acteurs du mouvement sportif. Car l’enjeu est de taille. Ces élections vont déterminer la composition des bureaux exécutifs qui auront la lourde tâche de piloter le sport algérien pendant quatre ans. Des hommes et des femmes devront relever de nombreux défis : améliorer les résultats internationaux, développer la pratique sportive de masse, moderniser la gouvernance des fédérations, ou encore renforcer l’attractivité économique du sport. C’est un véritable défi que devront relever les futurs dirigeants des fédérations sportives algériennes. Mais ils auront aussi l’opportunité de donner une nouvelle impulsion au mouvement sportif national, en s’appuyant sur les talents et l’engagement des athlètes, des bénévoles et des passionnés. Car le sport algérien regorge de potentiels, qui n’attendent qu’à être révélés et soutenus pour briller sur la scène internationale.

Moncef Dahleb

admin

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