Renouvellement des instances fédérales sportives: Le processus se poursuit
Le processus de renouvellement des instances fédérales sportives se poursuit. Le processus, encadrée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, s’étend du 1er novembre au 31 décembre 2024.
La circulaire N.002 du 25 juin 2024, émise par le ministère de la Jeunesse et des Sports, constitue la colonne vertébrale de cette transformation. Ce document fixe avec précision les modalités de renouvellement des instances sportives, établissant un calendrier et des procédures transparentes qui garantissent la représentativité et le renouveau des différentes fédérations. Le processus suit un schéma désormais bien rodé : chaque fédération doit d’abord tenir son Assemblée Générale Ordinaire (AGO), où sont présentés et analysés les bilans moral, financier et technique de l’exercice écoulé. Cette étape permet une évaluation exhaustive du mandat précédent, offrant une photographie précise des réalisations et des perspectives.
Ainsi, après les fédération de judo, de cyclisme et lutte, deux autres fédérations s’apprêtent à lancer le processus La Fédération algérienne de Koshiki, créée le 29 décembre 2019 après avoir longtemps existé comme simple commission au sein de la Fédération de karaté, organise son Assemblée Générale Élective ce samedi au Centre sportif de Ghermoul. Deux candidats sont en lice pour la présidence : Faten Drizi, entraîneure de l’équipe nationale féminine, et Zakaria Hajj Ben Ali, athlète d’élite. De même, la Fédération algérienne de tennis de table (FATT) suivra un processus similaire. Son Assemblée Générale Ordinaire est prévue le 29 novembre à Souidania, réunissant 66 membres dont 53 avec voix délibératives. Quinze jours plus tard, l’Assemblée Générale Élective permettra de désigner les nouveaux dirigeants pour le mandat olympique 2024-2028. Ces renouvellements ne sont pas de simples formalités administratives. Ils incarnent une volonté profonde de dynamiser le sport algérien. Pour le Koshiki par exemple, Hichem Hamidou, actuel secrétaire général, annonce clairement la couleur : rajeunissement des équipes nationales, formation et accompagnement des jeunes talents, de la catégorie minimes jusqu’aux juniors. La transparence est au cœur du dispositif. Des commissions de candidatures, de recours et de passation de consignes sont systématiquement installées, garantissant l’équité et la régularité des élections. Chaque fédération doit présenter des candidats répondant à des critères précis, démontrant leurs compétences et leur vision stratégique. Ce cycle électoral s’inscrit dans une perspective plus large : préparer le nouveau cycle olympique. Après le renouvellement des différentes fédérations, le processus se conclura par les élections du Comité Olympique Algérien (COA), point d’orgue de cette transformation institutionnelle. Un fil conducteur traverse ces renouvellements : la volonté de faire émerger de nouveaux talents, de rajeunir les équipes et les directions. Les fédérations comprennent que leur avenir dépend de leur capacité à former, à accompagner et à valoriser les jeunes sportifs.
M. Dahleb
