Ghaza : 5 massacres perpétrés en 24 heures
La Palestine continue de subir une agression génocidaire israélienne dévastatrice qui a atteint un seuil inédit de violence et de destruction. Selon les dernières données officielles palestiniennes, l’offensive sioniste menée depuis le 7 octobre 2023 a provoqué un bilan humain catastrophique : 44.976 martyrs et 106.759 blessés, majoritairement des femmes et des enfants, témoignant de la brutalité d’une guerre qui s’apparente à un véritable génocide. Les vingt-quatre dernières heures ont encore été marquées par des massacres caractéristiques de la stratégie génocidaire israélienne, avec cinq nouveaux massacres ayant causé 46 morts et 135 blessés supplémentaires, illustrant la persistance d’une violence systémique contre la population civile de Ghaza. L’ampleur des destructions est telle que de nombreuses victimes demeurent encore sous les décombres, tandis que les forces d’occupation empêchent délibérément les équipes médicales et de secours d’intervenir, multipliant ainsi le nombre de morts et de blessés. La situation à Beit Hanoun symbolise parfaitement cette stratégie de terreur : les forces d’occupation israéliennes ont violemment investi l’école Khalil Awaida, refuge de populations déplacées, tuant quinze personnes et forçant les femmes, enfants et personnes âgées à fuir une nouvelle fois, procédant également à de nombreuses arrestations arbitraires.
D’après les médecins, plusieurs personnes ont été tuées et blessées lors du raid sur l’école, tandis que l’armée d’occupation a procédé à de nombreuses arrestations. Le nombre de tués n’a pas été précisé dans l’immédiat.
Ces opérations militaires s’accompagnent d’une politique systématique de destruction des infrastructures palestiniennes, créant une catastrophe humanitaire sans précédent. En Cisjordanie occupée, la répression ne faiblit pas : les forces d’occupation sionistes multiplient les raids, vandalisent les biens, détruisent des habitations et multiplient les arrestations, ciblant particulièrement les familles de militants palestiniens. Les forces d’occupation sionistes ont lancé hier à l’aube une campagne de raids et d’arrestations dans diverses parties de la Cisjordanie occupée, rapportent des médias. Selon les médias, à Naplouse, les forces ont pris d’assaut la partie orientale de la ville, où elles ont vandalisé les biens des citoyens dans la rue Al-Etisalat, adjacente au camp de Balata, et ont détruit la rue au bulldozer. A Qalqilya, elles ont procédé à l’arrestation de la mère d’un militant palestinien de la ville de Baqat al-Hat et du père du prisonnier, Younes Hai. Il convient de noter que le prisonnier Younes est détenu depuis près de deux ans en raison de ses activités contre l’occupation et la colonisation. A El Khalil, les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville de Beit Ummar, et la ville de Beit Awa, à l’ouest, où elles ont pris des mesures contre la maison du militant, Izz al-Masalmeh, en préparation de sa démolition. Les forces d’occupation ont également pris d’assaut la ville de Yatal et la zone sud d’El Khalil, la ville de Kober, au nord de Ramallah, et le village de Rantis, à l’ouest de la ville, où elles ont lancé un raid contre les maisons des citoyens. Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont pris d’assaut le camp de réfugiés de Jalazoun, au nord de Ramallah, avec des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes toxiques. Cette stratégie globale vise manifestement à déstructurer totalement le tissu social palestinien, à travers des méthodes qui violent systématiquement le droit international et les droits humains fondamentaux. La communauté internationale, malgré la documentation précise et continue de ces crimes, demeure pour l’instant largement passive, laissant se perpétrer une politique d’épuration qui s’apparente de plus en plus à un projet de disparition pure et simple du peuple palestinien. Face à cette situation, la résistance palestinienne maintient une résilience extraordinaire, continuant de défendre son droit à l’existence.
Lyes Saïdi