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Il y a quatre ans le Makhzen signait le deal de la honte avec l’entité sioniste: La rue gronde au Maroc !

L’agression génocidaire sioniste à Ghaza depuis octobre 2023 a particulièrement mis en lumière les implications concrètes de ce deal de la honte.

Quatre ans après la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, le fossé ne cesse de se creuser entre le régime du Makhzen et le peuple marocain. Un sondage récent révèle que plus de 95% des Marocains rejettent cette trahison et ne fait qu’alimenter la rupture entre le pouvoir et un peuple historiquement engagé pour la cause palestinienne, dans un contexte de crise politique et social qui menace déjà le Maroc. Cette transaction de la honte a été scellée en décembre 2020 en échange d’un simple tweet américain sur le Sahara occidental, sans aucune valeur juridique internationale.

Le Front marocain de soutien à la Palestine dénonce une décision « imposée contre la volonté du peuple marocain » et condamne « l’entêtement des autorités à poursuivre le processus de normalisation » malgré quinze mois de guerre génocidaire sioniste à Ghaza. Cette obstination du régime se manifeste par une répression accrue des voix dissidentes, avec des arrestations et des poursuites judiciaires visant les militants pro-palestiniens, transformant de facto la solidarité avec la Palestine en délit !

L’Instance marocaine de soutien aux causes de la nation va plus loin en qualifiant cette normalisation de « capitulation humiliante » et de « déchéance morale sans précédent ». Elle dénonce la complicité du royaume avec « un régime occupant des terres, démolissant des maisons et violant des lieux sacrés ». Le slogan « La normalisation est un crime », scandé dans les rues marocaines, traduit le sentiment populaire de trahison face à un abandon du devoir moral et historique du Maroc envers la Palestine.

Le Maroc est devenu un « protectorat sioniste »

L’agression génocidaire sioniste à Ghaza depuis octobre 2023 a particulièrement mis en lumière les implications concrètes de ce deal de la honte. Des organisations de défense des droits humains ont documenté le transit d’au moins cinq navires chargés de matériel militaire par le port de Tanger Med, le dernier datant de début décembre 2024. Une situation particulièrement choquante pour un pays qui préside le Comité d’El-Qods, censé défendre les intérêts palestiniens dans leur capitale éternelle. Selon le juriste marocain Mohamed Kandil, établi en Islande, le royaume est devenu un véritable « protectorat sioniste ». Il affirme que l’entité sioniste a pris « le contrôle de tous les rouages de l’État, y compris l’armée et les différentes institutions sécuritaires », servant ainsi ses « agendas malveillants » dans la région. Cette mainmise s’étend jusqu’à la spoliation des biens des citoyens marocains, avec des projets controversés comme l’octroi de la nationalité marocaine aux descendants des Israéliens d’origine marocaine. Face à cette situation, la résistance populaire s’organise. Le Front marocain de soutien à la Palestine appelle à des manifestations dans plusieurs villes dont Casablanca, Marrakech et Tanger, sous le mot d’ordre « Une seule marche pour faire tomber la normalisation et soutenir la lutte du peuple palestinien ». Ces mobilisations traduisent la détermination d’une population qui, selon les militants, « ne tolérera jamais de devenir complice des crimes de l’occupation ». Cette rupture entre le régime et sa population s’inscrit dans un contexte plus large de crise politique et sociale. Le Makhzen, en privilégiant une alliance avec l’entité sioniste contre l’avis de son peuple, semble avoir franchi une ligne rouge supplémentaire. La répression des manifestations pro-palestiniennes et l’emprisonnement des militants ne font qu’exacerber les tensions sociales existantes. Comme le souligne l’Instance marocaine, « la normalisation est une trahison et y mettre fin est un devoir national ».

La situation actuelle révèle un paradoxe saisissant : alors que le Maroc préside le Comité d’El-Qods, il facilite dans le même temps le transit d’armes vers l’entité sioniste en pleine génocide Ghaza. Cette contradiction illustre la profondeur de la crise morale et politique dans laquelle la normalisation a plongé le royaume, creusant un fossé qui semble chaque jour plus difficile à combler entre le pouvoir et une population restée fidèle à son engagement historique en faveur de la cause palestinienne.

Salim Amokrane

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