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Zones humides: 50 sites classés en Algérie

À l’occasion de la Journée mondiale des zones humides célébrée le 2 février, l’Algérie a mis en lumière ses efforts pour la protection de ces écosystèmes essentiels, avec notamment le projet de classement de la zone humide de Djorf-Torba sur la liste Ramsar. Selon Nadjma Rahmouni, inspectrice générale des forêts à la direction générale des Forêts et représentante du ministre de l’Agriculture, le dossier de classement de ce site unique est actuellement à l’étude au niveau des instances nationales compétentes. Cette zone remarquable, qui s’étend sur 21.500 km² dont 94 km² de lac en zone semi-désertique, constitue un lieu de passage privilégié pour les oiseaux migrateurs empruntant la côte ouest de l’Afrique par le détroit de Gibraltar. Elle abrite également plusieurs espèces de poissons d’eau douce et des mammifères marins rares, comme la loutre commune. La stratégie nationale de protection des zones humides prend une ampleur considérable, comme l’a souligné hier lors d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne Saïda Laouar, sous-directrice chargée de la préservation du littoral, du milieu marin et des zones humides au ministère de l’Environnement et de la Qualité de vie. L’Algérie recense actuellement 2.375 zones humides naturelles sur son territoire, dont 50 sont déjà classées dans le cadre de la convention internationale de Ramsar, signée en 1971 dans la ville iranienne éponyme. L’engagement du pays dans cette démarche remonte à 1982, avec le classement du lac Tonga, situé dans le parc national d’El Kala dans la wilaya d’El Tarf, première zone humide algérienne à rejoindre la liste Ramsar.

Lyna Larbi

admin

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