Festival « Aïni » du court-métrage à Laghouat : 12 films en compétition
La ville de Laghouat accueille du 15 au 17 avril en cours le Festival « Aïni » du court-métrage/ Un évènement incarnant une vision ambitieuse portée par la jeunesse et inspirée directement des directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à concrétiser le projet « Cinéma d’Algérie » à travers l’ensemble du territoire national. Dans une déclaration à la plateforme Maison Culturelle d’Algérie, Mokhtar Zaïtri, commissaire du festival, a précisé que cette manifestation est organisée par l’association Odyssa pour les Arts, qui a présenté son projet au ministère de la Culture et des Arts et a reçu le soutien et l’encouragement du ministre Zouhir Ballalou. Pour assurer le succès de cette initiative, l’association Odyssa a élaboré un programme complet débutant par un appel à participations. Les œuvres soumises ont été évaluées par un comité spécialisé regroupant de jeunes figures influentes du milieu cinématographique : le critique et chercheur Issa Zarnouh, le réalisateur Lazhari Sassasi et le producteur Abdelaziz Kilani. Les délibérations de ce comité ont abouti à la sélection de douze films qui participeront à la compétition officielle. L’ambition du festival ne se limite pas aux projections. L’association a tenu à ouvrir des perspectives de formation pour les jeunes de Laghouat à travers des ateliers de réalisation et d’interprétation, visant à doter la jeunesse locale de compétences pratiques leur permettant d’intégrer le monde du cinéma avec confiance et expertise. Une caravane cinématographique itinérante accompagnera également le festival, sillonnant les places de la ville pour des projections en plein air, rapprochant ainsi le septième art du grand public et stimulant l’interaction populaire, dans une ambiance rappelant l’époque appréciée des cinémas ambulants qui ont tant marqué les Algériens. Le commissaire a également souligné que la mémoire aura sa place d’honneur dans le festival, avec un hommage prévu à la famille de l’artiste défunt Makhlouf Maamir, en reconnaissance de ses contributions significatives au théâtre et au cinéma qui ont profondément marqué la ville et le pays. En conclusion de son intervention, Monsieur Zaïtri a exprimé son espoir de voir ce type d’initiative culturelle se propager à travers tout le pays, faisant de la wilaya de Laghouat une véritable source de créativité cinématographique. Dans un geste humain reflétant la conscience de l’artiste quant à son rôle moral, un film soutenant la cause palestinienne sera projeté durant le festival, confirmant que le cinéma n’est pas simplement un moyen de divertissement, mais aussi une tribune pour défendre les causes justes et soutenir les peuples en lutte. Il convient de noter que ces journées cinématographiques se déroulent sous le patronage du wali de la wilaya de Laghouat et avec le soutien de la direction de la Culture et des Arts de la wilaya. Les organisateurs de l’événement aspirent à créer une nouvelle dynamique culturelle dont Laghouat serait à l’avant-garde, contribuant ainsi à l’établissement d’un environnement fertile pour la création cinématographique portée par la jeunesse algérienne.
M.S.
