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Nessim Hachaichi à l’assaut de l’Everest : Un Algérien sur le toit du monde !

Nessim Hachaichi a entamé le 12 avril une expédition qui pourrait le consacrer comme le premier Algérien à conquérir l’Everest, ce mythique sommet de 8850 mètres qui fait rêver les alpinistes du monde entier. À 36 ans, ce pionnier des cimes s’est lancé dans une aventure de six semaines qui s’annonce aussi périlleuse qu’historique. Pour cet athlète déterminé, cette quête représente bien plus qu’un simple exploit personnel. Son ambition de planter le drapeau algérien sur le toit du monde symbolise « non seulement sa détermination et son courage, mais aussi son désir de représenter l’excellence et la fierté de l’Algérie à l’échelle mondiale. » Dans une discipline longtemps dominée par les nations occidentales et asiatiques, Hachaichi trace un nouveau chemin pour l’alpinisme nord-africain.

Le parcours qui attend notre aventurier est titanesque. Partant du camp de base à 5300 mètres d’altitude, il devra franchir plusieurs étapes cruciales avant d’atteindre l’ultime sommet à 8850 mètres, dans ce que les alpinistes appellent la « zone de la mort » – ces hauteurs où l’oxygène se raréfie dangereusement et où chaque pas devient un défi. Pour Hachaichi, « chaque phase de cette expédition incarne un dévouement inébranlable envers son pays et un amour profond pour l’Algérie. » Cette tentative sur l’Everest ne surgit pas de nulle part. En mai 2024, ce natif d’Alger avait déjà marqué l’histoire en devenant « le premier Algérien à conquérir le Lhotse, le quatrième plus haut sommet du monde, situé juste en dessous de l’Everest. » Une prouesse qui témoignait déjà de « son engagement indéfectible à hisser les couleurs nationales vers les sommets les plus prestigieux de la planète, exprimant ainsi son désir ardent de mettre son pays sur les plus hautes cimes du monde. » Pour affronter les défis colossaux de l’Everest, Hachaichi s’est soumis à un entraînement aussi rigoureux qu’intensif. Sa préparation comprend « un entraînement technique, physique et matériel rigoureux, combinant escalade, trekking en montagne, endurance, cardio et résistance. » Ces exercices sont indispensables pour survivre aux conditions extrêmes qu’il rencontrera : températures pouvant descendre jusqu’à -40°C, vents violents et air raréfié qui rendent chaque mouvement éprouvant. Le parcours de Nessim Hachaichi est le fruit d’une passion née il y a une décennie dans les montagnes algériennes. Son amour de l’altitude l’a d’abord conduit à gravir « le Mont Tahat (3000 M), point culminant du pays. » Puis son horizon s’est élargi vers des sommets internationaux de plus en plus ambitieux : « le Kilimandjaro en Tanzanie, le Mera Peak au Népal, en passant par des sommets techniques comme le Kang Yatze en Inde » avant de s’attaquer au redoutable Lhotse l’an dernier. Au-delà de l’exploit sportif, cette aventure porte une dimension symbolique forte pour toute la jeunesse algérienne. À l’heure où les réseaux sociaux suivent pas à pas son périple vers les hauteurs himalayennes, Hachaichi devient un modèle inspirant qui prouve que « son parcours exceptionnel et sa détermination à réaliser ses aspirations les plus élevées inspirent les jeunes à croire en leurs rêves et à poursuivre avec courage et résolution leurs objectifs les plus ambitieux. »

Salim Amokrane

admin

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