Ghaza : L’extermination par la faim, nouvelle stratégie génocidaire de l’occupation sioniste
La machine de guerre sioniste a franchi un nouveau seuil dans l’horreur en transformant la faim en arme de destruction massive contre le peuple palestinien de Ghaza. Les derniers chiffres révélés par les Nations Unies dressent un tableau effroyable de cette stratégie d’extermination méthodique : près de 800 Palestiniens sont tombés en martyrs sous les balles de l’armée d’occupation alors qu’ils tentaient simplement d’obtenir de la nourriture pour survivre. Cette réalité atroce illustre parfaitement la nature génocidaire de l’agression sioniste qui ne se contente plus de bombarder aveuglément mais qui utilise désormais la famine comme instrument de terreur collective. Le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme a documenté avec précision cette barbarie systématique. Depuis le 27 mai, 615 Palestiniens ont été abattus de sang-froid aux abords des points de distribution de la Ghaza Humanitarian Foundation, tandis que 183 autres ont été assassinés le long des routes empruntées par les convois humanitaires. Ces chiffres glacials révèlent une stratégie délibérée de l’occupation sioniste visant à terroriser la population civile et à transformer l’acte le plus fondamental de survie en piège mortel. Les forces d’occupation ont ainsi créé un système diabolique où chercher à se nourrir devient un acte de résistance passible de mort. Cette stratégie de la faim s’est encore illustrée tragiquement ce samedi à Rafah, où 27 Palestiniens ont été massacrés et 180 autres blessés près du centre de distribution de Shakoush. Les témoignages recueillis décrivent des scènes d’une cruauté inouïe où les soldats sionistes ont ouvert le feu sur des civils affamés, transformant une queue pour obtenir de l’aide humanitaire en bain de sang. Ces massacres répétés ne sont pas des bavures mais bien des actes prémédités visant à briser la volonté de résistance du peuple palestinien par la terreur et la privation.
L’ampleur de cette catastrophe humanitaire orchestrée dépasse l’entendement. Médecins Sans Frontières a tiré la sonnette d’alarme en révélant des niveaux de malnutrition aiguë sans précédent dans ses centres de soins. Plus de 700 femmes enceintes ou allaitantes et près de 500 enfants souffrant de malnutrition sévère sont actuellement pris en charge dans les cliniques de l’organisation. À Ghaza City, la situation a littéralement explosé avec une multiplication par quatre du nombre de cas en moins de deux mois, passant de 293 en mai à 983 début juillet. Ces chiffres traduisent une réalité terrifiante où des mères enceintes de six mois ne pèsent parfois pas plus de 40 kilos, où les nouveau-nés s’entassent à quatre ou cinq par couveuse, et où les blessés ne réclament plus de soins mais de la nourriture.
Cette famine artificielle résulte d’une politique délibérée de l’occupation sioniste visant à restreindre l’entrée de nourriture au strict minimum vital, à militariser les circuits de distribution et à détruire systématiquement les infrastructures locales de production alimentaire. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a dénoncé cette « escroquerie mortelle » qui a remplacé un système fonctionnel par un mécanisme de mort. Là où les Nations Unies géraient 400 points de distribution, il n’en reste aujourd’hui que quatre, éloignés et dangereux, transformant chaque tentative d’accès à l’aide en roulette russe mortelle.
Cette instrumentalisation de la faim s’inscrit dans la continuité logique du génocide en cours depuis le 7 octobre 2023. Le bilan officiel fait état de 57.882 martyrs et 138.095 blessés, mais ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité car des milliers de corps gisent encore sous les décombres. La reprise de l’agression le 18 mars, après la violation du cessez-le-feu par l’occupation, a ajouté 7.311 martyrs et 26.054 blessés à ce décompte macabre. Chaque jour qui passe voit s’alourdir ce bilan avec une moyenne de 60 Palestiniens tombés en martyrs quotidiennement, témoignant de l’intensité génocidaire de cette agression.
Les conséquences de cette stratégie d’affamement se manifestent dans tous les aspects de la vie à Ghaza. Les médecins de MSF rapportent que les blessés ne guérissent plus faute de protéines, que les infections se prolongent et que la fatigue physique généralisée frappe une population déjà martyrisée. La malnutrition des femmes enceintes provoque une explosion des accouchements prématurés, créant une génération d’enfants palestiniens marqués dès leur naissance par la barbarie sioniste.
Face à cette réalité génocidaire, la communauté internationale reste largement silencieuse, se contentant d’appels timides alors que chaque jour qui passe voit s’approfondir cette catastrophe humanitaire orchestrée. L’appel de MSF pour l’ouverture immédiate d’un accès humanitaire sans restriction résonne comme un cri dans le désert tandis que l’occupation sioniste poursuit méthodiquement son œuvre d’extermination par tous les moyens, y compris les plus abjects. Ghaza devient ainsi le laboratoire d’une nouvelle forme de génocide où la faim remplace les chambres à gaz, où les centres de distribution d’aide remplacent les camps de concentration, et où la survie même devient un acte de résistance héroïque face à la barbarie sioniste.
L.S.